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La Ligue contre le cancer, soucieuse des répercussions de l'inflation du prix des médicaments contre le cancer sur le système français de protection sociale, a appelé publiquement la semaine dernière au lancement d'un "débat public" et d'une "régulation immédiate" des prix. Elle pointe l'accroissement du coût global de la prise en charge des traitements des cancers, passé en 2015 à 10% des dépenses d'assurance maladie (6,6% en 2007), du fait de la hausse de l'incidence des cancers en partie due au vieillissement, à l'augmentation de la prévalence des patients traités pour un cancer et à l'inflation des prix des traitements. Avec les prix des nouvelles molécules autorisées sur le marché, comme le Keytruda pour traiter le mélanome (1), non seulement le système social risque d'être mis à mal mais la Ligue pose la question de l'équité d'accès à ces traitements innovants.
Les "premières propositions" du groupe de travail installé par Marisol Touraine en mars 2015 sur le thème de "l’évaluation des produits de santé" présidé par Dominique Polton, conseillère médicale du directeur de la Cnamts, ont été présentées le 16 juillet dernier au groupe. Une prochaine réunion est prévue le 8 septembre pour les affiner. Ces propositions ont pour objectifs de "clarifier, simplifier et accroître la prévisibilité de l’évaluation des produits de santé", de "faciliter la négociation des prix", de "favoriser l’innovation" et de "mieux s’adapter aux besoins des patients et des prescripteurs". Cinq scénarios sont examinés dans ce document dont l’AEF a eu connaissance qui modifient de manière plus ou moins importante le système actuel d’évaluation du service rendu par les médicaments.
Le conseil de la Cnamts doit se prononcer jeudi 2 juillet 2015 sur le rapport sur l’évolution des charges et des produits de l’assurance maladie qui contient, à destination de la ministre des Affaires sociales, les propositions d’économies à réaliser dès 2016. Dans la première partie du rapport, diffusée le 25 juin lors d’un précédent conseil, les services de la caisse reviennent sur les propositions formulées pour 2015 et font le point sur les actions engagées. Sont mis sous la loupe certains programmes engagés sur les précédents exercices (diabète avec Sophia, Prado, etc.) et décrits de prochaines actions de bon usage des soins. En 2015-2016, l’accent est mis sur une stratégie thérapeutique (ablation de la vésicule biliaire) et deux stratégies diagnostiques (biologie, examens préanesthésiques). Un focus est réalisé sur les actions en place pour maîtriser les dépenses de transports.
Créée fin 2012, la FHF Cancer (1) qui se veut un "véritable réseau de cancérologie publique" a publié le 1er août son premier rapport d'activité 2013. Présidée par le Pr Nobert Ifrah, ce réseau veut "offrir aux patients un parcours de soins complet dès qu'il y a une suspicion de cancer et une véritable filière d'accès aux traitements les plus innovants pour tous les malades, avec la même qualité partout en France, quelle que soit la situation financière des patients". Un des premiers chantiers a été une contribution pour le Plan cancer 3 et une charte de fonctionnement des établissements. Le prochaine étape sera de décliner régionalement du projet en "étroite collaboration avec les correspondants régionaux et les communautés médicales locales". Pour proposer, à travers des plans régionaux, des actions adaptées aux réalités du terrain et aux besoins identifiés localement.
Au 1er janvier 2013 en France métropolitaine, 213 230 médecins, dont 99 130 médecins généralistes sont en activité. Tout comme 40 000 chirurgiens-dentistes et 19 260 sages-femmes, indique l'Insee dans l'une des fiches thématiques intitulée « conditions de vie et société » de l'ouvrage « Trente ans de vie économique et sociale », publié ce mercredi 29 septembre 2014. Outre l'offre de soins, est également détaillée la santé de la population, à travers les causes de décès. Il ressort que « comparativement aux autres pays de même niveau de vie, l'état de santé en France apparaît globalement bon ». Et que « les taux de décès standardisés par âge ont diminué de plus de 40 % depuis 1980 ». Les baisses les plus marquées entre 1980 et 2010 concernent « les maladies de l'appareil circulatoire, respiratoire et digestif, ainsi que les morts violentes ». Le cancer est devenu au cours des années 2000 la première cause de décès en France.