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La proposition de loi socialiste sur la sécurité dans les transports a été adoptée par l’Assemblée nationale, jeudi 17 décembre 2015. Le texte, déposé par Gilles Savary (PS, Gironde) et soutenu par le gouvernement, prévoit notamment d’étendre la possibilité pour les employeurs des transports publics de réaliser des enquêtes administratives sur des salariés amenés à occuper des postes "sensibles". "Le gouvernement souhaite que le dispositif proposé soit précisé dans le cadre de la navette parlementaire", a déclaré Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, lors de l’examen en séance. Il relève en particulier que l’enjeu "dépasse de loin les seuls opérateurs franciliens de transports publics". Les députés ont en outre adopté deux amendements imposant la création d’un code de déontologie des agents de sécurité et renforçant les obligations de formation.
La commission des Lois de l’Assemblée nationale a adopté, mardi 8 décembre 2015, la proposition de loi "Savary" sur la sécurité dans les transports. L’examen pour avis de ce texte soutenu par le gouvernement, qui devait initialement avoir lieu le 17 novembre, avait été reporté en raison des attentats de Paris. La proposition de loi "relative à la prévention et à la lutte contre les atteintes graves à la sécurité publique, contre le terrorisme et contre la fraude dans les transports publics de voyageurs", déposée par le député Gilles Savary (PS, Gironde), avait été élargie à la lutte contre le terrorisme à la suite de l’attaque intervenue dans le train Thalys. L’un des amendements adoptés en commission vise à élargir la possibilité pour les employeurs des transports publics de réaliser des enquêtes administratives sur des salariés amenés à occuper des postes "sensibles".
Quelques jours après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, qui ont fait au moins 129 morts, le Medef annonçait l’installation de plusieurs groupes de travail, dont un consacré spécifiquement à la sécurité des entreprises et des salariés. Est-ce à dire que les entreprises ne sont pas préparées au risque d’attentat ? En tout cas, les attaques contre le Bataclan, le Stade de France et plusieurs restaurants et bars ont rappelé aux chefs d’entreprise, comme à tous les citoyens français, que les lieux symboliques ne sont pas les seules cibles potentielles des terroristes. Comment les entreprises réagissent-t-elles face à cette menace ? Quelles mesures ont-elles mis en place pour protéger leurs établissements, et surtout leurs salariés ? Ont-elles revu leurs plans de sécurité après les événements de la semaine dernière ? AEF fait le point sur les pratiques les plus courantes.