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La ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social devrait autoriser dans les prochains jours les Opca à utiliser à nouveau en 2016 les fonds issus du "0,2 % CPF" pour financer intégralement les actions de formation des salariés, quel que soit le nombre d’heures acquises par ces derniers. Tout comme son prédécesseur, François Rebsamen, en juin dernier, Myriam El Khomri entend ainsi "accompagner le déploiement du CPF" qui peine à démarrer malgré la montée en charge constatée depuis septembre 2015. Au 6 décembre, ce sont près de 162 500 dossiers de formation qui ont été validés dans le cadre du CPF, "majoritairement" pour des demandeurs d’emploi. L’éventuelle reconduction des autres mesures prises l’été dernier pour développer le CPF devrait être évoquée par les partenaires sociaux et le ministère courant janvier.
Le Copanef a validé, mardi 24 novembre 2015, la 4e version de la LNI (liste nationale interprofessionnelle des certifications éligibles au CPF) qui intègre 370 nouvelles certifications aux 2 299 déjà inscrites. 349 de ces nouvelles certifications ont été transmises par des CPNE de branches professionnelles, 9 sont issues de l'Inventaire national des certifications de la CNCP et 12 nouvelles certifications ont été enregistrées au titre des métiers supports qui avaient permis d’établir la première LNI voici maintenant un an. Au total, près de 12 500 certifications sont aujourd’hui éligibles au CPF. Cette V4 n’intègre encore aucune certification universitaire, les travaux avec la CPU ayant abouti depuis trop peu de temps. Les premières devraient être examinées courant 2016, année pour laquelle trois mises à jour de la LNI sont prévues, fin mars, début juillet et en octobre-novembre.
Le CPF (compte personnel de formation) a été au centre du débat d’ouverture du colloque "Nouvelle vie professionnelle", organisé à Paris le 4 novembre 2015 et consacré au bilan de la mise en œuvre de la loi du 5 mars 2014. Si le président de la FFP, Jean Wemaëre, a dénoncé sa complexité et les effets négatifs pour le marché de la formation qu’elle génère, les représentants des partenaires sociaux et des pouvoirs publics ont notamment tenté de rappeler que toute la réforme de la formation professionnelle ne pouvait pas être réduite à ce seul dispositif.
Le Copanef (comité paritaire interprofessionnel national pour l’emploi et la formation) vient de mettre en ligne le "mode opératoire" visant à clarifier les règles d’inscription des certifications universitaires sur les listes CPF (compte personnel de formation). Ce document est issu d’un travail commun mené depuis novembre 2014 entre cette instance paritaire et la conférence des présidents d’université (lire sur AEF). Il s’adresse aux Coparef, aux CPNE (branches professionnelles) et aux universités. Il précise notamment les informations que peuvent fournir les établissements de formation aux Coparef et CPNE pour attester du caractère modulaire et professionnalisant de leurs diplômes. La note rappelle également les catégories qui composent la liste nationale interprofessionnelle et la procédure de demandes d’inscription de certifications dans cette liste par les Coparef.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.