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Le CA de CentraleSupélec, réuni le 17 décembre 2015, a adopté, à l'unanimité des membres élus et nommés, une résolution concernant les annonces gouvernementales du 15 décembre 2015 (lire sur AEF), dans laquelle il "rappelle son engagement total dans la construction de l’Université Paris-Saclay", se déclare "surpris" de la communication faite à l’issue du CA de l’X "qui semblerait s’imposer aux autres membres de l’UP Saclay" et "dément tout accord concernant 'la création d’un pôle d’excellence' dont CentraleSupélec pourrait faire partie, cette option n’ayant jamais été débattue au sein de ses propres instances". Il mandate le directeur, Hervé Biausser, pour "soutenir toute initiative qui privilégie l’accord le plus large au sein de l’UP Saclay", ainsi que pour "solliciter des financements complémentaires permettant d’assurer le développement" de l’école.
"La noblesse et la roture feraient-elles la politique d’enseignement supérieur de ce gouvernement ?", s’interroge Sup’Recherche-Unsa dans un communiqué, le 16 décembre 2015, en réaction aux annonces gouvernementales sur l’École polytechnique et le plateau de Saclay de la veille (lire sur AEF). Le gouvernement y a "révélé sa conception d’un modèle d’enseignement supérieur à deux vitesses", estime-t-il : "D’un côté la noblesse de l’excellence, le prestige de l’élite, que l’on soutient sans barguigner et, de l’autre, la masse roturière que l’on soigne de bonnes paroles et d’intentions louables." La CFDT Essonne réagit également : "L’histoire retiendra des mesures prises par le ministre de la Défense […] qu’une erreur stratégique et historique a été faite."