En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"Suite à l’annulation par la direction générale de l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle du groupe de travail sur le contrôle continu intégral (lire sur AEF), la CPU a décidé de piloter, elle-même, l’expérimentation sur le contrôle continu intégral", annonce la Conférence à l’issue de sa séance plénière le 17 décembre 2015. Elle sera mise en place "dès la rentrée 2016" et "ouverte à toutes les universités". Un groupe de travail élaborera les modalités pédagogiques relatives à ce contrôle continu intégral et un "comité scientifique indépendant sera chargé de faire une évaluation de cette expérimentation". Les universités ne peuvent "pas déroger" à l’arrêté licence concernant le maintien de la session de rattrapage mais la CPU estime que l’évaluation continue intégrale rend "caduque" les épreuves terminales.
"Je souhaite lancer à la rentrée 2016 une expérimentation dans un cadre réglementaire adapté sur le contrôle continu avec allégement des contraintes sur la seconde session en licence", annonce la Dgesip Simone Bonnafous dans un courrier daté du 14 octobre 2015 dont AEF a eu copie. Un groupe de travail a pour mission "d’élaborer le cahier des charges détaillé de l’expérimentation". "Il définira le cadrage du contrôle continu et précisera le périmètre de l’expérimentation." Il examinera "en particulier l’intérêt d’inclure dans l’expérimentation les réflexions relatives à l’approche compétences et son articulation avec la compensation". La composition du groupe de travail diffusée le 21 octobre intègre les 4 établissements "candidats à l’expérimentation" : les universités d’Avignon, de Bordeaux, de Brest et de Strasbourg.
La Dgesip mettra en place un groupe de travail sur "l'évaluation des étudiants et sur son articulation avec une session de rattrapage", rapportent les membres Cneser du lundi 14 avril 2014 à AEF. La Dgesip donne en effet son accord à une demande des membres du Conseil, qui s'est traduite par le vote unanime, le même jour, d'une motion présentée par la CPU mais largement amendée. L'Unef se dit satisfaite par le "périmètre large" du groupe de travail, tandis que la Fage estime "nécessaire" une meilleure définition du contrôle continu, le Snesup évoquant même "un vide juridique". Ce que conteste PDE pour qui "les textes sont clairs". En termes de calendrier, Gilles Roussel (CPU) espère que les conclusions du groupe seront rendues "avant l'été". Le Cneser vote aussi deux autres motions (lire sur AEF) et rejette des textes portant reconnaissance par l’État d'écoles privées.
Comment évaluer au mieux les étudiants ? Une motion de la CPU, présentée au Cneser du 14 avril 2014, demande "la création d’un groupe de concertation sur l’évaluation continue intégrale et la session de rattrapage", alors que le TA de Strasbourg a contraint l’université à mettre en place une session de rattrapage en licence, malgré l’organisation d’un contrôle continu. Pour l’Unef, le rattrapage est un droit et rouvrir un débat déjà tranché serait une "attaque directe aux droits des étudiants". La Fage veut "une 2e chance" pour les étudiants, mais celle-ci peut prendre des formes variées. Elle demande que les termes soient mieux définis. PDE est "globalement favorable" au contrôle continu intégral, à condition que soit respecté l’article 10 du cadre national des formations sur les étudiants en situations particulières.
La CPU, réunie en assemblée plénière, demande la modification des "textes relatifs au contrôle continu intégral" en licence, dans une prise de position rendue publique jeudi 27 mars 2014. Elle considère que le récent jugement du tribunal administratif de Strasbourg, selon lequel l'organisation d'une 2e session de rattrapage est obligatoire en licence, même dans le cadre d'une ECI (évaluation continue intégrale), risque de remettre en cause la "généralisation" de cette modalité de contrôle des connaissances ainsi que sa mise en œuvre "dans les filières à forts effectifs". Pour justifier sa position, la CPU s'appuie notamment sur un courrier de l'ancien Dgesip, Patrick Hetzel, et insiste sur l'intérêt pédagogique présenté par l'ECI.