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Le groupe des petites et moyennes universités s’interroge sur "les modalités d’attribution de la part convergence des 980 postes du programme 150 pour l’année 2016", dans une lettre ouverte à Thierry Mandon, secrétaire d’État à l’ESR, datée du 30 novembre 2015. Selon elles, le mode d’allocation pourrait changer et se baser sur "l’évolution des effectifs voire sur l’accélération de l’évolution des effectifs", "sans considérer la situation existante". Cela risquerait de "renforcer encore les divergences entre les taux d’encadrement des établissements […] et d’aller à l’encontre même de la politique de convergence annoncée depuis 4 ans". "La prise en compte du taux d’encadrement des établissements permet d’intégrer à la fois la situation actuelle des universités mais aussi l’évolution du nombre des étudiants sans s’arrêter à une vision annuelle trop réductrice", considèrent les PMU.
13 présidents de PMU (petites et moyennes universités), rassemblées dans un réseau de 27 membres, ont rencontré Thierry Mandon le 29 septembre 2015 pour lui soumettre leurs préoccupations concernant la politique à mener sur les territoires en matière d’ESR. Dans un communiqué, ils indiquent avoir "constaté avec satisfaction" que leurs questions "rencontraient les préoccupations du secrétaire d’État". Ce dernier a, selon eux, "clairement défendu un modèle d’université unique" et a "rejeté l’idée d’une répartition fonctionnelle entre université de proximité et université de grande métropole qui seule aurait vocation à capitaliser la fonction recherche". Il "considère que l’avenir des universités hors idex et isite constitue 'un vrai sujet', et qu’il faut 'inciter à l’excellence partout' et la soutenir où elle se trouve."
Dans une tribune reçue par AEF ce 29 mai 2015, 21 présidents d’universités
"Faisons confiance […] aux petites et moyennes universités et à leur capacité à dynamiser leur environnement." Tel est le message formulé par 11 présidents d’université dans une tribune adressée à AEF le 1er septembre 2014. Déplorant que "l’on mette en avant un modèle où ce sont la taille et la concentration qui devraient être les seuls critères de l’excellence et de l’efficience", ces présidents d’universités de région, petites ou moyennes, mettent l’accent sur leurs réussites et prônent un modèle alternatif, arguant qu’il y a "d’autres voies pour laisser les talents s’exprimer et dynamiser les territoires où ils se développent". Ces présidents d’universités pluridisciplinaires hors santé s’étaient déjà constitués en réseau en janvier dernier