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341 personnes ont été interpellées et 317 placées en garde à vue à la suite d’une manifestation interdite organisée en marge de la COP 21, annonce Johanna Primevert, porte-parole de la Préfecture de police, lundi 30 novembre 2015. "La grande majorité des individus placés en garde à vue l’ont été pour participation à une manifestation interdite" – les autorités préfectorales avaient interdit l’ensemble des manifestations en Île-de-France jusqu’au 30 novembre 2015 —, tandis qu’une dizaine d’autres l’ont été pour "des violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ou pour des jets de projectiles", ajoute Johanna Primevert. "Certaines gardes à vue ont d’ores et déjà été levées, tandis que l’enquête se poursuit sous l’autorité du procureur de la République." Neuf gardes à vue étaient toujours en cours en fin de journée, apprend AEF de source judiciaire.
"Dans le contexte de menace très élevée que connaît notre pays, la réussite de la COP 21 passe par la sécurisation optimale de cette manifestation", déclare Bernard Cazeneuve, mercredi 25 novembre 2015. Le ministre de l’Intérieur tenait une conférence de presse à l’hôtel de Beauvau, en présence – notamment — de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie. Bernard Cazeneuve évoque un renfort des policiers et gendarmes mobilisés sur le site du Bourget, où se tiendront les négociations climatiques du 30 novembre au 11 décembre, et annonce des restrictions de circulation en Île-de-France au début de la COP 21. L'ensemble de ces mesures sont détaillées ensuite par le préfet de police de Paris, Michel Cadot. "Tout est mis en œuvre pour sécuriser au maximum la conférence elle-même et son environnement", assure Bernard Cazeneuve.
"La Préfecture de police de Paris vient de nous informer qu’en raison des tragiques attentats qui ont eu lieu le 13 novembre dernier, la marche mondiale pour le climat du 29 novembre et les mobilisations prévues le 12 décembre sont interdites à Paris", annonce la Coalition climat 21, mercredi 18 novembre 2015 au soir. La décision a été prise en réaction aux "attentats odieux" qui ont touché Paris et Saint-Denis le 13 novembre et qui "imposent" que "les conditions de sécurité soient renforcées", explique Laurent Fabius, dans un communiqué. "C’est une décision difficile et qui décevra sans doute certains de ceux qui envisageaient d’y participer mais, dans le contexte actuel, l’exigence de sécurité l’impose." La coalition dit regretter "qu’aucune alternative n’ait été trouvée pour permettre [ses] mobilisations".