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Le groupe d’experts sur le Smic, chargé d’émettre chaque année des recommandations sur l’évolution du salaire minimum, préconise dans une version provisoire de son rapport annuel, de "s’en tenir à l’indexation légale du Smic sur l’inflation et les indices salariaux". En effet, bien que la situation économique soit "en amélioration" après "trois années de stagnation ou quasi-stagnation", la croissance anticipée pour les deux prochaines années reste faible, de l’ordre de 1 %. "Il n’est pas envisageable que l’emploi marchand retrouve son niveau d’avant-crise à cet horizon", et "la croissance du Smic est restée très proche de celle du salaire moyen sur ces trois années". C’est pourquoi le groupe d’experts considère "plus raisonnable" d’appliquer le mécanisme légal de revalorisation du salaire minimum.
Le taux horaire du Smic sera revalorisé de 0,8 % au 1er janvier 2015, pour passer à un montant brut horaire de 9,61 euros, soit 1 457,52 euros mensuels sur la base de la durée légale du travail de 35 heures hebdomadaires. Lors du Conseil des ministres du lundi 22 décembre 2014, le Premier ministre a ainsi présenté en ce sens un décret portant relèvement du salaire minimum de croissance en application des mécanismes légaux de revalorisation, et ce conformément aux préconisations du rapport du groupe d’experts sur le Smic rendu le 2 décembre 2014 (lire sur AEF). Il confirme les chiffres annoncés par le ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social lors de la Commission nationale de la négociation collective réunie le 18 décembre (lire sur AEF).
Le groupe d’experts sur le Smic, chargé d’émettre chaque année des recommandations sur l’évolution du salaire minimum, préconise de s’en tenir aux "mécanismes automatiques légaux de revalorisation" au 1er janvier 2015, compte tenu en particulier du "climat dégradé de l’économie et du marché du travail". Dans une version provisoire de son rapport adressée aux partenaires sociaux mi-novembre 2014, le groupe appelle le gouvernement à faire preuve "d’extrême prudence" et d’éviter tout "coup de pouce". Les experts dressent en outre une comparaison internationale des pratiques en matière de salaire minimum et évaluent dans un "exercice de microsimulation" les "conséquences redistributives du Smic".