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Un projet de décret dont AEF a eu copie élargit le vivier de recrutement des recteurs en supprimant la condition de détention d’un doctorat (lire sur AEF). Il est prévu que dans la limite de 20 % de l’effectif des emplois correspondants, peuvent être nommées recteurs : des personnes ayant exercé les fonctions de SG de ministère ou de directeur d’administration centrale pendant au moins 3 ans et celles justifiant d’une expérience professionnelle de 10 ans au moins dans le domaine de l’enseignement, de la formation ou de la recherche. Désormais, "lorsqu’elles ne sont pas titulaires du doctorat, la nomination de ces personnes intervient après avis d’une commission chargée d’apprécier l’aptitude des intéressés à exercer les fonctions de recteur en tenant compte de leurs fonctions antérieures et de leur expérience", explique ce projet de texte.
AEF publie sur sa page d’accueil une carte interactive actualisée au 19 novembre 2015 présentant pour chaque académie les noms du recteur, sa date de nomination et son précédente poste. Sont précisés également les noms des secrétaires généraux d’académie (SGA) et des Dasen.
Un assouplissement des conditions requises pour être nommé recteur est prévu d'ici la fin de l’année civile, selon des informations recueillies par AEF. Cet assouplissement resterait toujours dans le cadre d’une limite de 20 % des postes et devrait permettre, par exemple, à des Dasen, des Igen et IGAENR de devenir recteur, après avis d’une commission dont l’appréciation sera rendue publique. Un projet de décret sera soumis au Conseil d’État d’ici la fin 2016. L’entourage de la ministre Najat Vallaut-Belkacem précise à AEF qu’il s’agit d’élargir le "vivier" pour "des fonctions qui requièrent de plus en plus de professionnalisme."
Alors que le Conseil des ministres vient de procéder à six changements de recteurs, AEF revient sur le processus des nominations des deux ministères (MEN-MESR) et sur leur ampleur depuis l'élection de François Hollande à la Présidence de la République en mai 2012, en se focalisant sur les académies, les directions d'administrations centrales et les opérateurs de l'État. Dix changements ont été opérés dans les 12 directions, 22 (dont 17 nouvelles nominations) dans les 35 académies (1) et 3 chez les opérateurs (2). Dans ces nominations, une partie est liée à des départs à la retraite, des changements d'affectation, des démissions, une autre à des choix plus politiques. Plusieurs sources gouvernementales insistent par ailleurs auprès d'AEF sur la difficulté de constituer un « vivier » pour les recteurs, notamment pour féminiser la fonction.
« Le présent décret, tout en gardant l'équilibre du texte actuel, propose donc d'élargir le vivier de recrutement pour permettre la nomination comme recteur de non-universitaires ayant exercé des fonctions de responsabilité au plus haut niveau de l'État. Cette mesure devrait constituer un élément important de la modernisation de la gestion de l'encadrement supérieur de l'administration de l'éducation. » C'est le sens d'un projet de décret relatif à la nomination des recteurs d'académie, vice-chanceliers des universités, qui sera soumis au vote consultatif du CSE (Conseil supérieur de l'éducation) le 1er juillet 2010.