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"Nous prendrons évidemment notre part dans la mise en œuvre des mesures nécessaires pour assurer la sécurité des Franciliennes et des Franciliens", indique le président socialiste du conseil régional, Jean-Paul Huchon, lors d’une séance plénière du conseil régional d’Île-de-France, lundi 16 novembre 2015. Il rappelle qu’une séance du conseil du Stif (Syndicat des transports d’Île-de-France) sera convoquée mardi 17 novembre 2015 pour faire "un point détaillé des mesures de sécurité renforcées dans le réseau de transports en Île-de-France" (lire sur AEF). La présidente du groupe LR, Valérie Pécresse, propose pour sa part "dès cette semaine, de voter ensemble un fonds d’urgence d’aide au financement des portiques de sécurité".
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"Le renforcement de la sécurité des accès aux équipements qui sont sous la responsabilité du Conseil régional, à savoir les lycées, les CFA et les îles de loisirs est en cours, sous l’égide de l’administration régionale et en lien avec les autorités nationales", signale Jean-Paul Huchon, lundi 16 novembre 2015, lors d’un conseil extraordinaire de la région île-de-France. Il ajoute qu’il rencontrera rapidement "le préfet de police de Paris pour faire un point complet de la situation en Ile-de-France".
AIDE AU FINANCEMENT DES PORTIQUES DE SÉCURITÉ
"Je pense qu’une décision extrêmement symbolique, qui pourrait être le signe de notre union, serait, dès cette semaine, de voter ensemble un fonds d’urgence d’aide au financement des portiques de sécurité", déclare pour sa part la présidente du groupe LR. "Il pourrait notamment être utilisé pour protéger les salles de spectacle dont nous avons compris, à cette veille de Noël, qu’elles étaient la cible privilégiée des terroristes, mais aussi évidemment des lycées, des CFA, des grandes gares", propose Valérie Pécresse.
Avant d’ajouter : "Nous pourrions réactiver dès cette semaine la convention que nous avons avec le ministère de l’Intérieur" permettant "d’aider les forces de sécurité à s’équiper". "Aujourd’hui, la police et la gendarmerie nous crient leur détresse. Elles ont des équipements qui sont obsolètes."
HOMMAGE AUX FORCES DE SÉCURITÉ ET AUX SECOURS
Lors du conseil de Paris, la maire de la capitale, Anne Hidalgo, a également tenu à "saluer tous ceux qui nous protègent et qui, depuis trois jours, se relaient sur le front de cette guerre qui ne dit pas son nom : les policiers, les pompiers, les militaires, les soignants et toutes celles et tous ceux que l’horreur n’a pas paralysés mais mobilisés".
"Nos pensées vont aux forces de l’ordre, aux personnels médicaux, aux secours, à tous ceux qui ont surmonté leur fatigue ou leur peur, pour se porter au secours des victimes. Nous leur devons beaucoup, affirme de son côté la présidente du groupe LR au conseil de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet. Nous leur devons plus et nous reparlerons des moyens de les accompagner dans leurs missions."
DÉPARTEMENTS ET RÉGIONS MOBILISÉES
Par ailleurs, les présidents de régions appellent "à l’unité nationale face à cette terrible épreuve pour notre pays", fait savoir l’ARF dans un communiqué, lundi 16 novembre 2015. Ces élus "font confiance aux autorités nationales, aux militaires, aux forces de police et de gendarmerie, aux services de renseignements pour prendre les mesures qui s’imposent contre le terrorisme". "Nos élus et nos fonctionnaires sont mobilisés pour contribuer à aider l’État à protéger nos compatriotes", indique également l’ADF dans un communiqué, samedi 14 novembre 2015.
"Les fiches S sont un outil de surveillance absolument indispensable pour les services de gendarmerie, de police et de douane. Elles sont créées sans juge, sur une base purement administrative", indique le Premier ministre, Manuel Valls sur RTL, lundi 16 novembre 2015. "Il y en a 10 500, dont certaines peuvent être créées sur la base d’un simple renseignement non recoupé, d’une première suspicion", précise-t-il. Il répond ainsi à la proposition de Nicolas Sarkozy de placer les individus faisant l’objet d’une fiche S en "résidence surveillée, assignés à résidence chez eux, avec un bracelet électronique" (lire sur AEF). Le président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas, souligne également qu'une fiche S "est un élément de surveillance, ce n’est pas un élément de culpabilisation".
"J’ai prononcé ces dernières 48 heures 104 assignations à résidence à l’encontre d’individus qui font l’objet d’une attention particulière par nos services. Cette nuit, sur l’ensemble du territoire national, les policiers et les gendarmes, avec l’appui de leurs services de renseignement aux niveaux central et territorial, ont procédé à 168 perquisitions administratives au domicile d’individus suspects à différents titres." C’est ce qu’indique le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, lors d’un point-presse, lundi 16 novembre 2015. Il précise que "23 individus ont été interpellés et placés en garde à vue" et souligne que l’enquête sur les attentats perpétrés à Paris et Saint-Denis vendredi 13 novembre "progresse rapidement".
Cette revue de presse est une synthèse des informations données par nos confrères. Les informations qui suivent n'engagent donc que les journaux dont elles sont issues.Elle est réalisée à partir des quotidiens nationaux : Aujourd'hui en France (ou Le Parisien), Le Monde, Le Figaro, L'Humanité, Libération, La Croix, Les Échos et L'Opinion, et le week-end Le Journal du dimanche.
Tous les auteurs des "attentats récents" se trouvaient dans le "fichier S" recensant les personnes susceptibles de porter atteinte à la sûreté de l’État, déclare Nicolas Sarkozy sur TF1, dimanche 15 novembre 2015. Le président du parti Les Républicains préconise de placer les "11 500 individus de ce fameux fichier S" en "résidence surveillée, assignées à résidence chez eux, avec un bracelet électronique pour que les forces de police et de sécurité sachent où ils vont et surtout ce qu’ils font le temps d’évaluer leur dangerosité". Il estime également que "toute personne qui consulte des sites jihadistes doit être considérée comme un jihadiste. Cela doit être un délit, comme c’est un délit de consulter des sites pédophiles". Il avait proposé cette évolution au début du mois (lire sur AEF).
L’Unsa police dénonce, dans un tract transmis à AEF dimanche 15 novembre 2015, la diffusion d’une instruction de la direction générale de la police nationale qui n’éclaire "en rien les possibilités de port de l’arme de service" des policiers en dehors de leurs heures de travail. Dans un "télégramme" signé samedi 14 novembre 2015, le directeur de cabinet de Jean-Marc Falcone souligne le "contexte exceptionnel" consécutif aux attentats survenus à Paris, mais rappelle dans le même temps que les règles de port d’armes restent régies par le règlement général d’emploi de la police nationale. L’Unsa police redit sa position selon laquelle les policiers qui le souhaitent "doivent rester armés 24 heures sur 24" (lire sur AEF). L’organisation dénonce les "rappels ambigus" de la DGPN. Alliance police nationale se dit pour sa part "stupéfait" de la diffusion de cette note dans un communiqué.
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Thibaut Chevillard,
journaliste