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"L’arrivée des femmes s’est faite tardivement dans la gendarmerie par rapport aux autres armées, mais les progrès en termes d’effectifs ont été rapides", indique la générale Isabelle Guion de Méritens, commandante de l’École des officiers de la gendarmerie nationale, lundi 9 novembre 2015. Lors d’un colloque sur "l’état de la féminisation en gendarmerie" organisé à Paris par le centre de recherche de l’EOGN, elle constate cependant que "le sujet des femmes au sein de la gendarmerie continue à agacer, indisposer ou, dans le meilleur des cas, prête à sourire" et qu’il existe "des marges de progrès". Valérie Lefèvre, référente pour l’égalité professionnelle à la DGGN, remarque que "dans une institution faite d’hommes, des réticences subsistent et un référentiel masculin, qui s’est édifié au fil du temps, fait parfois obstacle à la pleine réussite de la mixité".
Le dispositif "Stop discri", lancé le 3 mars 2014, "permet aux personnels de la gendarmerie de signaler à l'IGGN des discriminations ou des actes de violence, en tant que victime ou témoin", indique le général Philippe Mazy, directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale, dans une interview à AEF. Il s'agit d'"offrir un nouveau vecteur pour garantir que les faits seront rapportés au plus haut niveau de la hiérarchie et qu’aucun ne restera sans réponse". Tout le personnel "doit connaître cet outil et savoir qu’il existe une politique de tolérance zéro". Lorsqu'une victime signale des faits à sa hiérarchie, "la plupart du temps, des mesures sont prises", indique-t-il, même s'il reconnaît des "cas minoritaires où la hiérarchie n'a pas la bonne attitude". Le général évoque par ailleurs la question des suicides, qui sont passés de 32 en 2012 à 23 en 2013, révèle-t-il.