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Le procureur général de New York, Eric T. Schneiderman, a commencé une enquête pour déterminer si Exxon Mobil a menti au public sur les risques liés au changement climatique ou aux investisseurs sur la manière dont ces risques pourraient atteindre l’industrie pétrolière, selon le New York Times, dans un article paru le 5 novembre 2015. Citant des "personnes en lien avec l’enquête", le journal américain assure que le procureur a assigné le pétrolier américain mercredi soir, exigeant des "données financières étendues, des e-mails et d’autres documents", y compris datant de la fin des années 1970. Le journal cite également le vice-président d’Exxon Mobil, Kenneth P. Cohen, qui "rejette sans équivoque les allégations".
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L'impartialité du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) a fait l'objet de controverses en début d'année suite à la révélation d'erreurs dans ses rapports. Mais « les attaques dirigées contre le Giec ne sont pas liées aux limites de la science » et les inexactitudes relevées « ne sont pas ce qui empêche une action plus efficace » dans les négociations climatiques, estime Jeffrey Sachs, directeur de l'Institut de la terre à l'université américaine Columbia de New York. Les rapports de l'organisme regroupant des scientifiques du monde entier « pourraient être blancs comme neige, ils seraient encore la cible d'attaques », déclare-t-il le 16 novembre 2010 à l'occasion d'une conférence à l'université Columbia. Ces critiques relèvent d'un « processus politique » et proviennent d'un « mouvement organisé, très bien financé et frontal, émergeant principalement de l'industrie pétrolière » et de ces mêmes lobbies qui, il y a quelques décennies, « combattaient le lien entre tabac et cancer, puis entre pluies acides et dégradation de l'environnement », ajoute-t-il.