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Dans une publication réalisée fin octobre et diffusée le 4 novembre 2015, le BlackRock Investment Institute, think tank du géant américain de l’investissement, s’intéresse aux "gagnants et perdants dans la course à la réduction de l’empreinte carbone", car les titres des entreprises les plus exposées au risque climatique pourraient "dans le futur subir une décote". Toutefois, les perdants ne seraient pas forcément ceux que l’on croit : les opérateurs low-cost du pétrole "devraient s’en sortir". Affirmant être attentive à "l’excellence en matière d’ESG" des entreprises, l’équipe de recherche affirme préférer l’engagement actionnarial au désinvestissement du capital des entreprises les plus exposées. BlackRock est le plus important gestionnaire d’actifs au monde, avec plus de 4 300 milliards d’euros sous gestion en 2014 : c’est le premier actionnaire d’une société américaine sur cinq.
La BEI souhaite prolonger de 20 ans l’utilisation d’un prix interne du CO2 pour ses décisions d’investissement, jusqu’en 2050, selon son projet de stratégie sur le climat publié lundi 17 août 2015. Cela signifie que le prix du CO2 qu’elle intègre, pour prendre en compte l’impact climatique des projets qu’elle contribue à financer, va augmenter de 30 euros la tonne aujourd’hui à 50 euros en 2030, puis 120 euros en 2050. Par ailleurs, la BEI compte maintenir à 25 % la part de ses financements dédiés à des projets d’atténuation ou d’adaptation au changement climatique, mais envisage de rechercher, "au-delà des volumes", un impact majeur des projets soutenus, et souhaite mettre davantage l’accent sur l’adaptation. Enfin, elle veut développer ses outils à d’autres secteurs que le transport ou l’énergie. Elle a financé 88 milliards d’euros de projets ces cinq dernières années.
L’investissement responsable pèse plus de 550 milliards d’euros en France, révèle Novethic, qui présente mercredi 6 mai 2015 les résultats de son enquête sur les chiffres 2014 du marché de l’investissement responsable français, réalisée pour la première fois en partenariat avec le FIR (Forum pour l’investissement responsable). Le centre de recherche de la CDC constate deux tendances à la hausse : la gestion ISR qui atteint 223 milliards d’euros d’encours (+31 % par rapport à 2013), et l’intégration de critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans la gestion qui concerne 356 milliards d’euros d’encours (+22 %). Les particuliers représentent 18 % du marché, contre 82 % pour les investisseurs institutionnels. Les assureurs sont les "poids lourds" de ce marché avec deux tiers des actifs de l’investissement responsable.