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"Le coût de la main-d’œuvre a augmenté modérément en France entre 2012 et 2014. Cette hausse modérée tient notamment à l’entrée en vigueur au 1er janvier 2013 du CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi)", constate l’Insee dans une étude publiée mercredi 28 octobre 2015. Ainsi, dans l’industrie, le coût horaire du travail en France s’est accru de 1,1 % en moyenne par an, quand il progressait de 2,1 % dans la zone euro, et de 3,2 % en Allemagne. De même, dans les services marchands, le coût du travail a augmenté plus vite en Allemagne (+1,4 %) qu’en France (+0,8 %), là encore sous l’effet du CICE. La France reste néanmoins parmi les pays de l’Union européenne où le coût du travail est le plus élevé.
Le CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l’emploi), mis en place en janvier 2013 et destiné à aider les entreprises à investir et embaucher, est entré "dans sa phase de maturité", indique le rapport de suivi du dispositif, présenté par France Stratégie mardi 22 septembre 2015. Ce dernier présente un ensemble d’éléments sur la mise en œuvre du CICE par l’administration fiscale, les déclarations des entreprises sur ce qu’elles comptent faire du CICE et l’évolution entre 2013 et 2015 du préfinancement. D’après ces éléments, le comité estime que le CICE devrait rapporter aux entreprises 18,2 milliards d’euros en 2015. Pour ce qui est d’une analyse précise des données individuelles des entreprises, elle ne pourra être présentée qu’en 2016, indique France Stratégie.
"70 % des dirigeants ont peur d’embaucher", selon un sondage Opinionway pour le Medef, dont les résultats sont publiés mardi 28 avril 2015
La Cour des comptes a rendu le 5 février dernier un référé sur "le pilotage et le suivi des allégements généraux de cotisations sociales patronales sur les bas salaires" qu’elle rend public ce mardi 21 avril 2015. Ce travail a été engagé à la veille d’une nouvelle étape de la politique de réduction du coût du travail à travers la mise en œuvre du Pacte de responsabilité et de solidarité. La Cour estime indispensable d’appréhender "plus précisément tous les effets en termes d’emplois, de salaires et de réallocations entre secteurs et branches professionnelles" de ces allégements. Elle suggère également de simplifier et de rationaliser l’ensemble des dispositifs d’allégement notamment après la mise en œuvre du principe "zéro charges au niveau du Smic" et recommande de "mieux étayer la prévision de coût" de ces allégements dans les textes financiers annuels.