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19,3 % des élèves de 5e sont latinistes en 2014, selon une note de la Depp publiée le 27 octobre 2015. Ce chiffre est en baisse de 6 points par rapport à 1996. Le latin est davantage pratiqué par les élèves des académies de Paris, Limoges, Clermont-Ferrand, Aix-Marseille et Caen (plus de 22 %) quand moins d’élèves suivent cet enseignement en Guyane, Guadeloupe et à La Réunion (moins de 14 %). La Depp souligne que "les filles, les enfants issus de milieu aisé et ceux obtenant de bons résultats scolaires sont davantage concernés par cette option". Selon cette note, parmi les élèves ayant étudié le latin en cinquième, plus de 96 % obtiennent leur brevet deux ans plus tard. De même, près de 70 % obtiennent un baccalauréat général ou technologique cinq ans plus tard.
Plusieurs organisations ont exprimé fin avril leur réserve ou leur opposition à la réforme du collège, en particulier sur son impact pour l’enseignement des langues et en particulier de l’allemand et les sections bilangues. L’Université franco-allemande (UFA) dénonce par exemple une "menace la diversité des langues enseignées" tandis que la Conférence des associations de professeurs spécialistes, qui regroupe 17 associations disciplinaires, juge le projet "inquiétant et préjudiciable pour les élèves" et redoute une "mise en concurrence des disciplines". De son côté, la ministre de l’Éducation nationale assure que pour tous les élèves ayant suivi l’allemand en primaire, les classes bilangues demeurent en 6e (lire sur AEF) et qu’elle veut "promouvoir la diversité linguistique". Elle indique que "la structuration disciplinaire des enseignements est au cœur" de la nouvelle organisation.