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"Nous avons demandé au président de la République que les policiers, gendarmes et magistrats soient associés à la réflexion" relative à la réforme de la procédure pénale. "Nous espérons que cette concertation ne sera pas une concertation de façade, alors que tous les arbitrages ont déjà été rendus." C’est ce qu’affirme la présidente de l’Union syndicale des magistrats, Virginie Duval, à l’issue d’une rencontre entre les syndicats de magistrats et le président de la République, jeudi 29 octobre 2015. Pour Françoise Martres, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature, "la question de l’application des peines, des permissions de sortir ou de l’enquête pénale ne peut pas être préemptée par certains syndicats de policiers". Le président de la République a également reçu pour la première fois les syndicats de personnels pénitentiaires.
Les personnels pénitentiaires sont appelés à manifester, jeudi 22 octobre 2015 à Paris, pour dénoncer notamment "les charges de travail insensées, les rythmes de travail déments, l’insécurité, les conditions de travail détériorées", indiquent les syndicats Ufap-Unsa justice, SNP-FO personnels de surveillance, SNJ-FO personnels administratifs et la CGT pénitentiaire dans un communiqué, mardi 20 octobre 2015. Alors que leur statut "leur interdit le droit de grève", les syndicats attendent "plus de 50 % des personnels pénitentiaires en repos ou en congés" lors de ce rassemblement organisé à 12h30 place du Châtelet, à Paris. "C’est le dernier avertissement avant le blocage total de l’appareil judiciaire et du monde carcéral", affirment les syndicats.
"Le message des policiers manifestants est pris au sérieux. Il a été entendu par le gouvernement", affirme Manuel Valls à l'issue des manifestations organisées par les syndicats de policiers devant la Chancellerie les tribunaux de grande instance sur l’ensemble du territoire national, mercredi 14 octobre 2015 (lire sur AEF). "Il y a des dysfonctionnements. Il faut les corriger", souligne le Premier ministre. Il annonce un "allégement de la gestion de la garde à vue" et de la procédure pénale, une réforme des conditions d’obtention des permissions de sortir pour les détenus et un durcissement de la lutte contre les trafics d’armes lourdes.
"Les permissions de sortie sont une nécessité vitale dans un système pénal qui, même lorsqu’il prive de liberté, doit préparer l’avenir", affirme le Syndicat de la magistrature dans un communiqué, vendredi 9 octobre 2015. Le syndicat réagit à "l’exploitation démagogique d’un fait divers dramatique", à savoir l’agression dont ont été victimes des fonctionnaires de la BAC de Saint-Denis le 5 octobre (lire sur AEF). L'organisation regrette que "le gouvernement [n’ait] pas résisté à la tentation de la modification législative". L'exécutif a en effet pointé, mercredi 7 octobre 2015, la "nécessité" de faire évoluer la loi sur les permissions accordées aux détenus (lire sur AEF). Interrogée sur RTL, lundi 12 octobre 2015, la ministre de la Justice affirme que les décrets et circulaires portant sur les permissions de sortie "ont introduit de la confusion".
Par arrêté du 24 mai publié au JO du 26 mai 2022, sont nommés au cabinet du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bertrand Dumont, directeur de cabinet et Augustin Cellard, chef de cabinet. Les deux hommes sont reconduits dans leurs fonctions.
Laureline Peyrefitte, procureure de la République de Meaux (Seine-et-Marne) est directrice de cabinet adjointe d’Eric Dupond-Moretti depuis mercredi 25 mai 2022. Son arrêté de nomination a été publié au Journal officiel du 26 mai. Elle succède à Rémi Decout-Paolini, directeur adjoint du cabinet d’Éric Dupond-Moretti depuis son arrivée place Vendôme, et jusqu’au 14 mars 2022, date à laquelle il avait remplacé la directrice de cabinet Véronique Malbec, partie au Conseil constitutionnel.