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"L’apparition de nouveaux modèles d’affaires basés sur les technologies numériques modifie, souvent en profondeur, la quasi totalité des secteurs. […]. Ainsi, il serait vain de chercher à définir un 'secteur numérique' puisque c’est l’économie dans son ensemble qui devient numérique", indique le CAE, dans une note publiée jeudi 22 octobre 2015, et présentée au cabinet du Premier ministre. Le Conseil d’analyse économique y formule une série de recommandations pour répondre à deux défis : "innover en matière de réglementation et de politique de concurrence, et favoriser la création d’emplois". Il recommande notamment d'"instaurer un droit à l’expérimentation pour les entreprises innovantes", "développer la portabilité des données dans tous les secteurs", ou encore de "généraliser et pérenniser le statut d’autoentrepreneur en échange d’une moindre distorsion fiscale".
Que signifie réellement la notion de capital humain, et comment la gère-t-on aujourd’hui au sein des entreprises, dans un contexte de transformation numérique ? Comment gérer les compétences, lesquelles valoriser ? Telles étaient les questions posées dans le cadre d’un échange sur "les RH face au capital humain", organisé par Sodie Sémaphores entreprises, vendredi 16 octobre 2015. Alors que la façon de mettre en œuvre ses compétences est devenue presque aussi importante que le fait d’en disposer, que le numérique bouleverse les modes de travail et les manières de collaborer, et que les salariés acquièrent de plus en plus d’autonomie dans leur travail, les entreprises doivent être de plus en plus alertes sur leur capacité à gérer et développer leurs talents.
Dans sa feuille de route sociale diffusée mardi 20 octobre 2015, au lendemain de la conférence sociale, le gouvernement envisage de réformer le forfait jours "pour mieux prendre en compte l’impact des outils numériques sur l’organisation du travail dans les entreprises". Comme le suggère le rapport Mettling (lire sur AEF), l’exécutif souhaite ainsi "sécuriser la mise en œuvre du forfait jours" en favoriser le développement, notamment dans les start-up. De plus, selon la feuille de route adressée aux partenaires sociaux, "les règles sur l’utilisation dunumérique dans les entreprises doivent être clarifiées dans la loiconcernant les garanties essentielles (par exemple le droitd’expression) et adaptées par la négociation pour le reste" afin de"promouvoir la qualité de vie au travail à l’ère du numérique".
"Je retiens la proposition faite ce matin d’établir une cartographie de l’évolution des métiers qui permettrait de mieux anticiper les mutations de notre industrie […]", annonce le Premier ministre Manuel Valls, dans son discours de clôture de la 4e conférence sociale, lundi 19 octobre 2015. Une annonce qui découle des échanges des partenaires sociaux dans le cadre de l’une des tables rondes de la rencontre, intitulée "nouvelle France industrielle et transformation numérique". Animé par le ministre de l’Économie et modéré par Isabelle Kocher, DG déléguée d’Engie (ex-GDF Suez), l’échange a permis d’aborder différentes thématiques comme les nouvelles formes de travail, l’évolution des métiers et les besoins de formation qui en découlent.
Les métiers du journalisme ne sont pas épargnés par la transformation numérique, qui est au cœur de l’actualité sociale de la rentrée 2015, de la remise du rapport Mettling à la publication d’un avis du CESE, en passant par la conférence sociale. Selon une enquête du cabinet Technologia publiée mardi 13 octobre 2015, le numérique impose en effet "un changement durable dans la façon de travailler des journalistes"