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Sur l’année scolaire 2014-2015, 52 500 élèves allophones sont scolarisés, soit 0,56 % des effectifs totaux, constate la Depp dans une note au sujet des élèves allophones, publiée mercredi 21 octobre 2015. "Ils se répartissent dans près de 9 200 écoles et établissements", en particulier dans les écoles élémentaires, où 25 500 d’entre eux sont scolarisés. À travers la France, la présence d’élèves allophones est hétérogène : la région Île-de-France accueille à elle seule trois élèves sur 10, tandis que les élèves allophones de l’académie de Caen représentent 0,2 % des effectifs. La note de la Depp souligne également que 1 800 élèves allophones "sont en attente d’une scolarisation et d’une prise en charge dans un dispositif spécifique" en juin 2015.
"S’il y a un service public qui est relativement bien armé pour faire face à l’arrivée des réfugiés, c’est l’Éducation nationale", indique Najat Vallaud-Belkacem le 15 septembre 2015 sur France info. Elle estime à 4 500 le nombre de mineurs qui seront accueillis par an (un tiers des 24 000 personnes attendues en France sur 2 ans). "L’Éducation nationale dispose de professionnels qui ont une expérience et un savoir-faire en la matière", au sein des centres académiques pour la scolarisation des enfants allophones, créés dans les années 70, rappelle la ministre. "Nous accueillons déjà 45 000 enfants allophones, donc rajouter 4 500 c’est faisable". Elle compte aussi sur des "bénévoles qui se sont spontanément proposés comme par exemple des enseignants à la retraite". La réserve citoyenne créée cette année pourrait être mobilisée "si l’afflux [de réfugiés] est particulièrement important".
« Changer d'échelle en matière d'enseignement des langues vivantes de la mondialisation » et « préfigurer un office franco-maghrébin pour la jeunesse » sont deux mesures évoquées dans une « feuille de route du gouvernement », dévoilée par « I-télé » et mise en ligne sur le site du « Figaro.fr » le 6 février 2014, intitulée « Refondation de la politique d'intégration ». Selon ce document, « le ministère de l'Éducation nationale engagera un programme de développement de l'enseignement des langues de la mondialisation au collège et au lycée ». Est également évoquée la création d'un maillage d'établissements enseignant ces langues. Cette feuille de route souligne que l'éducation artistique et culturelle répond aux enjeux de la refondation de la politique d'intégration et affirme que l'accueil des élèves allophones est crucial. Elle préconise également de développer la formation des personnels éducatifs. Une réunion sera organisée à Matignon le mardi 11 février 2014 sur ce thème.