En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le conseil régional Midi-Pyrénées choisit la société Atos pour assurer la maintenance informatique de ses lycées, compétence qui lui a été transférée au 1er septembre 2015 par le rectorat de Toulouse. Pendant six mois, de septembre 2014 à mai 2015, la région a lancé un dialogue compétitif avec quatre entreprises autour de plusieurs principes : avoir un niveau de service élevé et une équité sur l’ensemble du territoire, prendre en compte les besoins de chaque établissement, permettre au projet d’être suffisant ouvert pour intégrer de futures évolutions technologiques, prendre en compte la liberté pédagogique des établissements et assurer la sécurité des données. L’ensemble des lycées vont être audités pour inventorier le parc informatique et reprendre en main les infrastructures. Puis, d’ici 2019, la région souhaite mettre en place un centre de service mutualisé régional.
Hélène Bernard, rectrice de l'académie de Toulouse, envisage le transfert de la maintenance informatique aux collectivités territoriales « à partir de la rentrée 2015 mais pas avant ». « Et si nous ne sommes pas prêts, nous le ferons à la rentrée suivante », poursuit-elle, mardi 14 janvier 2014, à l'occasion du premier comité académique du numérique. Ce transfert de compétences de l'État vers les collectivités est inscrit dans la loi pour la refondation de l'école (articles 19, 21 et 23). « Il faut que nous nous laissions le temps de l'expertise », explique-t-elle aux collectivités présentes (conseil régional, conseils généraux et communautés de communes). Elle veut « se donner des outils de compétences et d'expertises partagés » et mettre en place une organisation « optimisée » et à l'impact budgétaire « modéré ». De son côté, la région Midi-Pyrénées déclare être prête à mettre en place certains dispositifs dès la rentrée 2014.
« Le ministre a confirmé qu'à moyen terme, l'État n'a pas la capacité ni l'intention de financer les charges » que représente la maintenance informatique pour les régions, indique à AEF François Bonneau, vice-président de l'ARF en charge de l'éducation mercredi 2 octobre 2013. Vincent Peillon a participé mercredi à « un petit-déjeuner de travail » avec les présidents de région à l'invitation de l'ARF. « Le ministre a dit sa volonté que les moyens humains dont dispose l'État pour le numérique soient consacrés à l'accompagnement et à la formation » des enseignants, poursuit François Bonneau. Selon l'ARF, la maintenance informatique représente un total de 1 000 ETP, soit 1 ETP pour trois lycées (AEF n°196896). Les régions et le ministre ont également évoqué les cartes régionales des formations professionnelles, les futurs internats de la réussite et l'expérimentation du futur service public régional de l'orientation (AEF n°181573).
Faire de Montpellier une « académie pilote » dans le domaine du numérique, tel est l'un des deux objectifs du projet académique 2013-2016, explique Christian Philip, recteur de Montpellier, lors d'une conférence de presse jeudi 29 août 2013. Le rectorat et les collectivités territoriales travaillent conjointement dans ce domaine depuis plusieurs années (1). Mi-juin 2013, l'académie et la région Languedoc-Roussillon ont installé un « conseil régional de l'éducation du numérique » qu'ils co-président. Cette instance est prévue dans chaque académie par « la loi de refondation pour l'école. » La collectivité et le rectorat s'appuient également sur une convention d'objectifs et de moyens sur le thème du numérique et disposent d'un « référent numérique » dans chaque établissement.