En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"Les forces de l’ordre, qui se trouvent en première ligne [à Calais] accomplissent leurs missions en faisant preuve d’une conscience professionnelle exemplaire." Dans un courrier adressé mercredi 14 octobre 2015 à Jacques Toubon, Bernard Cazeneuve conteste vivement le rapport du Défenseur des droits publié le 6 octobre dernier (lire sur AEF). "Je ne suis pas persuadé, à sa lecture, que votre rapport ait réussi […] à récuser les caricatures et les simplismes", critique le ministre de l’Intérieur. Ce dernier souligne le faible nombre de procédures menées par l’IGPN pour des cas de violences policières et note que des enquêtes judiciaires sont en cours.
Le Défenseur des droits suggère, dans un rapport publié mardi 6 octobre 2015, de clarifier le cadre juridique d’intervention des policiers et gendarmes mobilisés à Calais. "La nature hybride des missions dévolues aux forces de l’ordre et l’inadaptation du cadre juridique d’intervention [sont] propices aux débordements", souligne notamment l’autorité administrative indépendante, qui déplore "la persistance des faits de harcèlement" et de violence de la part des forces de l’ordre. Le Défenseur des droits recommande également la généralisation des caméras-piétons.
SNCF réseau annonce, mercredi 2 septembre 2015, le lancement d’un programme de renforcement de la protection du site de Calais-Frethun "pour faire échec aux intrusions de migrants vers leur domaine". Les travaux, qui ont débuté le 1er septembre et doivent se poursuivre jusqu’à la fin du mois d’octobre, comprennent notamment l’installation de 13 kilomètres de clôtures "de haute sécurité identiques à celles posées sur le port de Calais". Ce programme fait l’objet d’un accord avec Eurotunnel.
Dix millions d’euros supplémentaires apportés par le Royaume-Uni et destinés notamment à la sécurisation du site d’Eurotunnel, deux unités de forces mobiles, et renforcement de la coopération franco-britannique en matière de renseignement. Telles sont les annonces de Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, dans un communiqué, mercredi 29 juillet 2015, suite notamment, "à une pression migratoire inédite" à Calais, "avec 3 000 migrants qui tentent, parfois au péril de leur vie, de rejoindre le Royaume-Uni". Cette annonce fait également suite à la demande du groupe Eurotunnel, qui réclamait, le 22 juillet 2015, davantage de forces de police et 9,7 millions d’euros aux gouvernements français et britannique "pour compenser les dépenses et le manque à gagner liés à l’afflux de migrants".
"La réponse pénale apportée aux agissements des passeurs, aux infractions commises soit par des migrants, soit par des 'no borders' [militants de l’abolition des frontières], n’est pas à la hauteur des délits constatés par les services de police et mériterait d’être adaptée à la problématique calaisienne." C’est ce qu’indiquent Jérôme Vignon, président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale, et Jean Aribaud, ancien préfet de la région Nord-Pas-de-Calais, dans un rapport sur la situation des migrants à Calais remis au ministre de l’Intérieur, mercredi 1er juillet 2015. Les deux responsables reviennent également sur "le manque de confiance" entre les associations et les forces de l’ordre, sur les violences policières et la lutte contre les filières d’immigration illégale.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :