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À 6 semaines de l’ouverture de la COP 21, la nouvelle coprésidente du groupe 1 du Giec (éléments scientifiques du climat), Valérie Masson-Delmotte (lire sur AEF) estime que la conférence de Paris représente soit le "risque" de voir la fin d’un cycle, soit "la possibilité" d’en voir un nouveau s’ouvrir, qui, "sur la base d’engagements volontaires", permette de "maîtriser l’évolution future du climat". "Quand j’interviens auprès du grand public, je vois une prise de conscience très profonde que la poursuite du mode de développement actuel n’est pas souhaitable. Il y a une attente de solutions. Cela rend optimiste", poursuit-elle. Dans cette interview à AEF, la chercheuse au CEA détaille en quoi consistera sa fonction de coprésidente, évoque le prochain rapport de synthèse du Giec et comment elle souhaite attirer "les meilleurs scientifiques", notamment des pays en développement.
Le Giec a pris une série de décisions sur son fonctionnement et la manière dont il produit son expertise, lors de sa 41e session qui a eu lieu au siège du Pnue, à Nairobi (Kenya) du 24 au 27 février 2015. Lors d’une conférence de presse, sa secrétaire Renate Christ a indiqué que l’instance ne souhaitait pas commenter les accusations de harcèlement sexuel envers son ancien président Rajendra Pachauri, qui a démissionné de sa fonction mardi 24 (lire sur AEF), mais qu’elle allait s’assurer que le Giec permettait un "environnement de travail respectueux".
Le Soudanais Ismail El Gizouli, jusqu’ici vice-président du Giec, a été désigné président par intérim de l’instance, mardi 24 février 2015, en réaction à la démission de Rajendra Pachauri. Président depuis 2002, il se défend actuellement contre une accusation de harcèlement sexuel par une chercheuse de l’institut de recherche qu’il dirige à Delhi, The Energy and Resources Institute. L’élection d’un nouveau bureau du Giec, y compris son président, était d’ores et déjà prévue pour octobre prochain.