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Le décret réformant l’évaluation des élèves (lire sur AEF) est adopté en CSE par 44 voix (dont Unsa, CFDT, FCPE), 23 contre (dont Snes-FSU, Snalc, SUD, CGT), 7 abstentions (dont Snuipp-FSU) et 1 refus de vote (Snuep-FSU), apprend AEF de sources syndicales et ministérielle jeudi 15 octobre 2015. L’arrêté sur le livret scolaire (amendé) est adopté par 41 voix (dont Unsa, CFDT, FCPE), 21 contre (Snes, Snalc), 4 abstentions et 6 refus de vote (Snuipp), indique le SE-Unsa sur Twitter. Quant à l’arrêté sur le DNB, il obtient 41 voix pour (Unsa, CFDT, FCPE), 23 contre (FSU, Snalc), selon le SE. "On peut légitimement se demander l’intérêt de ce CSE quand la ministre a déjà présenté à la presse comme définitives ses propositions en termes d’évaluation des élèves et de DNB", commente le Snes. Le Sgen salue de son côté l’adoption de "la dernière grande étape réglementaire de la refondation".
Pour l’Unsa et le Sgen, les annonces sur l’évaluation "vont dans le bon sens". Le Sgen estime que cette réforme marque "un compromis entre la volonté de construire une évaluation par compétence, conformément à la loi d’orientation, et le souci de conserver certaines formes usuelles, voire certains rites, de l’évaluation scolaire". L’Unsa "insiste sur l’absolue nécessité d’information, de communication et d’explication en direction des élèves et de leurs familles". Si le Snes perçoit "un délire technocratique" dans cette réforme, il se félicite du maintien d’épreuves disciplinaires au brevet qui prouve que "pour la première fois, la ministre a entendu la demande majoritaire de la profession". Quant au Snuipp, il "réitère sa demande que ces nouveaux outils d’évaluation soient testés par les enseignants afin qu’ils puissent les faire évoluer dans le bon sens plutôt que d’être imposés".
"Au primaire, la notation sur 20 n’est mentionnée nulle part" et "au collège, les notes sur 20 -dont rien ne garantit l’existence- n’ont qu’un intérêt esthétique puisque ce sont les niveaux de maîtrise des 8 domaines ou sous-domaines du socle qui seront pris en compte pour l’obtention d’un diplôme du brevet", dénonce le Snalc au sujet du projet de réforme de l’évaluation du MENESR (lire sur AEF). Concluant au "délire du ministère", le syndicat demande la démission de la Dgesco Florence Robine. Le Snes critique, lui, une réforme "d’apprentis sorciers" et demande que de nouveaux textes soient présentés au CSE le 15 octobre. De son côté, le SE-Unsa évoque un "bon compromis" et se félicite que dans les bilans périodiques au collège "le choix soit possible entre 'positionner' l’élève au regard d’objectifs d’apprentissage ou recourir à la notation chiffrée si l’enseignant le souhaite".
"Bilans périodiques de l’évolution des acquis scolaires" et "bilans de fin de cycle" : trois projets de décret et arrêtés dont AEF a eu copie détaillent les modalités d’une évaluation des élèves en primaire et au collège pour éviter "la notation sanction". Initialement attendue en avril (lire sur AEF), la réforme de l’évaluation doit être présentée par la ministre de l’Éducation nationale mercredi 30 septembre. Pour "privilégier une évaluation positive, simple et lisible, valorisant les progrès, encourageant les initiatives et compréhensible par les familles", "les modalités d’évaluation "au regard des objectifs des programmes sont définies par les enseignants en conseil de cycle" ou "par l’équipe pédagogique de cycle". Et seuls 4 échelons sont retenus pour les bilans de fin de cycle : "maîtrise insuffisante ; maîtrise fragile ; maîtrise satisfaisante ; très bonne maîtrise".