En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"Moins de la moitié des pays – aucun pays en Afrique subsaharienne – ont atteint l’objectif de parité entre les sexes dans l’éducation primaire et dans l’éducation secondaire, dont l’échéance était pourtant fixée à 2005", indique l’Unesco, lundi 12 octobre 2015. Un rapport sur l’égalité des genres a été rendu public conjointement par le Rapport mondial de suivi sur l’éducation pour tous (EPT) et l’Initiative des Nations Unies pour l’éducation des filles à l’occasion de la Journée internationale de la fille. L’Unesco note néanmoins que le nombre de pays ayant atteint l’objectif de la parité a augmenté depuis 2000, passant de 36 à 62 pays. 62 millions de filles se voient toujours privées de leur droit à l’éducation. L’organisation propose également un outil interactif détaillant ces différences en matière de scolarisation des garçons et des filles entre les pays.
129 milliards de dollars sont dépensés « en pure perte » chaque année. Tel est le constat dressé par l'Unesco dans le rapport mondial de suivi de l'éducation pour tous, publié mercredi 29 janvier 2014. Il résulte de la « mauvaise qualité de l'éducation » dispensée et des « près de 250 millions d'enfants » qui « n'acquièrent pas les compétences fondamentales, alors que la moitié d'entre eux ont été scolarisés pendant quatre ans au moins ». « À moins de deux ans de l'échéance de 2015, il semble évident que, malgré toutes les avancées obtenues au cours des dix dernières années, aucun des objectifs de l'Éducation pour tous ne sera atteint à l'échelle mondiale d'ici à 2015 », affirme le rapport. Tandis qu'en 2011, elle dénombrait 57 millions d'enfants non scolarisés, l'Unesco appelle à réaménager « radicalement » le financement de l'éducation et à ce que chaque pays y consacre « au moins » 6 % de son PNB.
« Il faudra 1,6 million d'enseignants supplémentaires pour atteindre l'éducation primaire universelle d'ici 2015 et 3,3 millions d'ici 2030 », indique l'Unesco jeudi 3 octobre 2013. Le 5 octobre sera célébrée la Journée mondiale des enseignants (1). L'Unesco estime que « 3,5 millions de postes supplémentaires devront être créés d'ici 2015 dans le premier cycle du secondaire et 5,1 millions d'ici 2030 ». « Aujourd'hui, 58 % de pays dans le monde manquent d'enseignants pour atteindre l'éducation primaire universelle » et c'est « en Afrique sub-saharienne que la situation est la plus préoccupante », indique l'organisation. « Près d'un tiers des pays connaissant une pénurie se trouvent sur ce continent ». L'Unesco remarque aussi que « les effectifs du premier cycle du secondaire continuent d'augmenter ».
« Depuis 2008, on assiste à une véritable stagnation de la scolarisation » des enfants dans le monde. « Est-ce dû à un relâchement de l'effort des pays bénéficiaires et des pays bailleurs ou sommes-nous parvenus au noyau le plus difficile des enfants déscolarisés, ceux qui sont les plus difficiles à atteindre dans les pays les plus pauvres ou en crise, en guerre ? », interroge Paul Coustère, expert éducation de l'Agence française de développement (AFD), lors d'une interview accordée à AEF vendredi 30 novembre 2012. « La réponse est que tous ces facteurs jouent ensemble dans le mauvais sens. Il y a bien d'une part une tension sur les financements internationaux, due à la crise budgétaire dans les pays bailleurs. Mais il y a aussi d'autre part le fait que la priorité que l'on accordait à l'éducation en 2000 est moins forte aujourd'hui. »