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"La diplomatie préventive échoue parfois et les crises peuvent déboucher sur des conflits. C’est pourquoi il nous appartient de travailler à une nouvelle cartographie des risques associés au changement climatique", déclare Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, en conclusion du colloque international "Défense et climat, quels enjeux ?", le 14 octobre 2015, à six semaines de l’ouverture de la COP 21. Il estime que les acteurs de la défense doivent participer à la politique publique de défense de l’environnement. Le ministère français a réduit ces dernières années sa consommation de pétrole de 17 % et souhaite réduire sa consommation d’énergie totale de 20 % en 2020. Par ailleurs, l’Agence européenne de défense coordonne les efforts en matière de recherche sur l’efficacité énergétique. Le Maroc, pays hôte de la COP 22, prévoit de réunir à nouveau les acteurs de la défense en 2016.
La cour administrative d’appel de Bordeaux censure le 13 janvier 2015 le refus du ministère de la Défense d’indemniser neuf militaires au titre de la loi du 5 janvier 2010 relative l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français. Dans ces affaires, le Civen (Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires) s’était prononcé contre l’indemnisation, considérant comme "négligeable" le risque attribuable aux essais nucléaires dans la survenue de leurs maladies. La cour d’appel retient dans un de ces arrêts qu’en "l’absence de surveillance suffisante des risques de contamination interne auquel [le militaire] a été exposé, l’administration n’apporte pas la preuve du caractère négligeable du risque attribuable aux essais nucléaires dans la survenance de [sa] maladie". Dans sept autres dossiers, les juges approuvent le refus d’indemnisation opposé par l’administration.
« Un certain nombre de phénomènes » conséquents au réchauffement climatique pourraient « être à l'origine de nouveaux conflits », de « tensions nécessitant l'intervention des armées », ou « créer des conditions favorables au développement du terrorisme ». Partagée par nombre d'experts scientifiques et militaires qu'ils ont rencontrés ces derniers mois, cette prospective figure au coeur du projet de rapport d'information « sur l'impact du changement climatique en matière de sécurité et de défense » que les députés André Schneider (UMP, Bas-Rhin) et Philippe Tourtelier (PS, Ille-et-Vilaine) ont présenté à leurs homologues de la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale le mardi 28 février 2012. « La difficulté d'accès à certaines ressources en eau, la survenue de phénomènes climatiques extrêmes, l'amplification des flux migratoires sont autant de facteurs significatifs à prendre en compte dans la démarche prospective de la Défense », écrivent-ils donc, appelant les forces armées internationales à « revoir leurs modalités de fonctionnement » à la lumière des effets probables du changement climatique et à « mutualiser leurs renseignements et leurs actions ». En résumé, les deux députés estiment que « la stratégie de Défense doit être repensée et adaptée de manière à faire face aux différents effets induits » par le changement climatique, mais ne formulent aucune recommandation en la matière.
La CCPAV (communauté de communes Provence d'Argens en Verdon) a déposé un recours gracieux auprès des ministères de l'Ecologie et de l'Industrie « entre le 15 et 20 décembre » 2011 concernant son projet de parc éolien bloqué par le ministère de la Défense (L'AEF n°226260), indique à AEF Bernard de Boisgelin, président de la collectivité, vendredi 23 décembre 2011. Le préfet du Var n'avait apporté aucune réponse, au 22 octobre dernier, à la demande de permis de construire de quatorze éoliennes situées sur un camp d'entraînement en hélicoptère de l'armée de terre. La collectivité avait donc deux mois pour engager un recours.
Une convention de partenariat écologique a été signée entre le ministère de la Défense et la Fédération des conservatoires des espaces naturels afin de contribuer à la préservation de la biodiversité sur certains camps militaires, jeudi 3 septembre 2009, lors d'une visite du ministre de la Défense Hervé Morin et de la secrétaire d'État à l'Écologie Chantal Jouanno au camp de Sissonne (Aisne).