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Engager la renégociation de la convention entre l’État et les Sacicap pour redéfinir le contenu des "missions sociales" de celles-ci ; poursuivre le processus de résolution engagé pour la mise en extinction du CIF… Voici les principales recommandations formulées par la Cour des Comptes, dans un rapport dédié au CIF commandé par la commission des finances du Sénat et remis le 14 octobre 2015. Si la Cour s’interroge sur l’avenir des Sacicap, alors que dix des 56 ont "totalement arrêté la production" de prêts, Yannick Borde, président du CIF et de l’UES-AP, interrogé le même jour par la commission des finances du Sénat, réaffirme "la solidité du réseau des Sacicap et ses ambitions de développement dans les prochaines années", conformément au plan de développement stratégique 2015-2020 présenté lors de l’AG de l’UES-AP en juin dernier.
"Aujourd’hui, comme de nombreux secteurs d’activité, l’immobilier n’échappe pas à la nécessité de se restructurer", relève Yannick Borde, président de l’UES-AP Procivis, mardi 23 juin 2015, à l’occasion de l’assemblée générale du réseau. Dans les mois à venir, l’UES-AP Procivis entend "redéployer ses métiers" en essayant "de mieux expliquer ses activités", "renforcer [sa] présence au sein du secteur HLM", et "explorer toutes les orientations qui permettront de développer les missions sociales". Le réseau compte également renforcer sa production, passant de la livraison de 5 400 logements neufs et 800 terrains à bâtir en 2014, à plus de 6 500 logements et 1 500 terrains à bâtir" par an à l’horizon 2020.
Yannick Borde, président de l’UES-AP considère que l’expérimentation menée avec La Banque postale, depuis l’été 2014, pour financer la rénovation des logements, "n’est pas concluante". Interrogé par AEF Habitat et Urbanisme, jeudi 7 mai 2015, il pointe deux "difficultés" révélées par cette expérimentation : les règles prudentielles "trop rigides" auxquelles est confronté le secteur bancaire incompatible avec la fragilité financière des ménages concernés, ainsi que le caractère trop restrictif du choix des dossiers limité à ceux relevant de la précarité énergétique. L’UES-AP ne compte donc pas renouveler l’expérimentation, qui a pris fin, selon elle, en janvier 2015. Également contactée, La Banque postale n’a pas souhaité s’exprimer, estimant que l’expérimentation n’avait pas encore réellement pris fin et qu’aucun bilan ne pouvait en être tiré.