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Dans une lettre ouverte adressée à Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Mandon, le 8 octobre 2015, la Ferc-Sup CGT déplore "la pression exercée par la CPU" dont elle "dénonce régulièrement le rôle de plus en plus prégnant sur l’organisation [du] service public national d’enseignement supérieur et de recherche". Elle demande ainsi "à nouveau" de lui retirer l’agrément qui lui permet de bénéficier du régime d’utilité publique alors qu’elle "a de plus en plus tendance à vouloir se substituer au ministère (le président actuel ne réclamait-il pas, il y a peu, la disparition de la DGRH du ministère, lire sur AEF). En juin 2014, elle avait lancé une pétition en ce sens (lire sur AEF). Par ailleurs, comme une intersyndicale l’a fait début octobre (lire sur AEF), la Ferc-Sup dénonce la façon dont s’est déroulée la séance du Cneser du 21 septembre dernier (lire sur AEF).
Voici, en bref, quelques réactions syndicales à l’annonce, par Geneviève Fioraso, de la nécessité de faire 1,6 milliard d’euros d’économies sur trois ans, dans le cadre d’un budget de l’enseignement supérieur et de la recherche stable (lire sur AEF) : celle du Snesup-FSU qui souligne que ces économies sont quatre fois plus importantes que celles réalisées ces trois dernières années, et celle du SNPTES qui "n’accepte pas que la masse salariale soit la variable d’ajustement de la politique gouvernementale". Par ailleurs, la Ferc-Sup-CGT appelle à une manifestation devant le MENESR le 18 juin 2014 contre les regroupements universitaires. Enfin, une pétition en ligne sur le site de la coordination nationale des universités demande le retrait de l’agrément d’utilité publique dont bénéficie la CPU et a recueilli, au 12 juin, 510 signatures.
Ce n’est pas un hasard si le pouvoir d’achat a été au cœur des débats de la campagne présidentielle, et continue de figurer parmi les priorités des Français. Certes, selon des données publiées par la Dares le 13 mai 2022, l’indice du SMB (salaire mensuel de base) de l’ensemble des salariés a progressé de 2,3 % entre fin mars 2021 et fin mars 2022, et l’indice du SHBOE (salaire horaire de base des ouvriers et employés) de 2,5 %. Mais ces augmentations sont loin de compenser l’inflation, qui sur la même période s’élève à 4,6 %. Ainsi, "sur un an et en euros constants, le SHBOE diminue de 2,1 % et le SMB de 2,3 %".
Par catégorie professionnelle, le salaire mensuel de base recule, en euros constants :