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Michelle Bergadaà, professeure à la GSEM et animatrice depuis 2004 du site de recherche collaborative responsable.unige.ch (1), publie en octobre 2015 un ouvrage intitulé Le plagiat académique : comprendre pour agir (2). Avec une approche pluridisciplinaire, résultat de dix années d’expertises et de recherches sur ce thème, ce livre propose une méthodologie pour comprendre le plagiat et proposer des actions. Il s’adresse aussi bien aux acteurs, plagiés ou plagiaires, qu’aux institutions et aux associations. Parmi les thèmes abordés, l’ouvrage examine : la manière dont il faut appréhender la gravité du plagiat, en évoquant notamment les 10 conséquences d’un comportement plagiaire ainsi que la conduite d’une expertise de plagiat ; l’évolution du comportement plagiaire, en explorant des pistes de prévention ; ou encore l’engagement des acteurs académiques.
"La corruption peut toucher tous les niveaux de l’éducation. Cela va du détournement de fonds destinés aux établissements scolaires au plagiat des devoirs en passant par la vente de diplômes", note le Conseil de l’Europe, qui lance, le 1er octobre 2015, la "plate-forme paneuropéenne sur l’éthique, la transparence et l’intégrité dans l’éducation" (ETINED), pour lutter contre la corruption notamment dans le milieu universitaire. Cette plate-forme à une triple mission : diffuser des informations et de bonnes pratiques en matière de transparence et d’intégrité dans l’éducation ; aider à trouver des solutions appropriées aux problèmes que pose la corruption dans le secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur ; et créer dans l’éducation un cercle vertueux de sorte que toutes les parties prenantes s’attachent à appliquer des principes fondamentaux positifs en matière d’éthique.
La Société générale de surveillance (SGS), entreprise internationale qui propose un "label anti-plagiat" aux établissements d’enseignement supérieur, en a défini des "principes directeurs" que signale fin mai 2015 l’université de Genève sur son site internet dédié à la question. La labellisation porte sur des "principes" à respecter, avec notamment la mise en œuvre de procédures de sensibilisation et formation des étudiants ainsi que des enseignants-chercheurs, en plus de moyens techniques pour détecter les fraudes. Ce label est attribué après audit de la structure et pour une période de 3 ans renouvelables. AEF SUP GESTION vous propose une synthèse de ces "Principes Directeurs".