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L’association Anticor (1) a déposé une plainte auprès du procureur de Bobigny le 2 octobre 2015 pour "établir la responsabilité d’une poignée d’enseignants mis en cause dans la facturation indue d’heures d’enseignements" à l’IUT de Saint-Denis, selon Le Point. Cela fait suite à un rapport de l’IGAENR pointant le "sous-service de plusieurs enseignants" (lire sur AEF). "Le délit présumé concerne 4 831 heures déclarées et non effectuées" et "représenterait un détournement possible de près de 196 000 €", d’après le journal. Paris-XIII assure par communiqué qu’un audit mené par la direction de l’université "a permis de vérifier qu’une partie des [heures litigieuses] (40 %) a été validée par la direction de l’IUT de Saint-Denis, qui en a attesté le service fait". "Le reste (60 %), n’a fait l’objet d’aucun paiement. Il en résulte donc qu’aucune heure n’a été payée indûment par l’université."
Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Mandon vont "saisir l’IGAENR afin qu’elle réalise, à partir de la prochaine rentrée universitaire, une mission complémentaire" sur l’IUT de Saint-Denis, écrivent-ils dans un courrier adressé à Jean-Loup Salzmann, président de Paris-XIII, le 10 juillet 2015 et qu’AEF s’est procuré. Cette mission "portera sur la gestion de cette crise depuis le rendu du rapport de la première mission et notamment des mesures engagées ainsi que sur les dysfonctionnements de l’IUT". Ils répondent ainsi à une lettre que leur avait envoyée le président de Paris-XIII, en revenant sur la procédure et le calendrier du premier rapport ainsi que sur le périmètre la mission dont ils assurent qu’elle "n’a pas été menée à charge" (lire sur AEF). Interrogé par AEF, Jean-Loup Salzmann attend de cette mission complémentaire "une vraie analyse des faits".
Dépêche mise à jour le 19 mai à 11h
L’IGAENR dénonce un comportement "clanique" au sein du département TC de l’IUT de Saint-Denis, et liste une série de dysfonctionnements dans son rapport remis début avril et qu’AEF s’est procuré (1). Ce rapport fait ainsi état du recrutement de vacataires sans titres ou compétences ou de sous-services de plusieurs enseignants. La mission d’inspection estime que ces dysfonctionnements ont été "insuffisamment suivis et pris en compte par la présidence et les services centraux de l’université Paris-XIII" et lui recommande notamment de saisir la section disciplinaire du CA. Le président de l’université, Jean-Loup Salzmann, répond notamment que "l’université a effectué [un] suivi vigilant" sans se substituer "à l’ordonnateur secondaire de droit d’un institut article 713-9 du code de l’éducation" et indique qu’il suivra les recommandations du rapport.
Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche "réitère son soutien plein et entier" au directeur de l’IUT de Saint-Denis (université Paris-XIII) Samuel Mayol, indique-t-il dans un communiqué le 13 mai 2015. "À sa demande notamment, des mesures visant à assurer sa protection policière et à assurer sa sécurité personnelle ont été prises et sont d’ores et déjà en vigueur." Le MENESR affirme en effet que "de manière totalement inacceptable, des menaces et intimidations ont été adressées au directeur de l’IUT de Saint-Denis qui a dénoncé dès 2014 des difficultés sérieuses au sein d’un département de son IUT". Il "les condamne avec force" et revient sur le fond des "dysfonctionnements" dénoncés par Samuel Mayol, alors que les syndicats sont divisés sur le sujet.
Cette revue de presse est une synthèse des informations données par nos confrères. Les informations qui suivent n’engagent donc que les journaux dont elles sont issues.