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"Je ne suis pas un homme de pouvoir mais un homme de challenges". Cette formule est celle ciselée par Jean-Luc Harousseau, président du Collège de la HAS depuis 2011, à l'heure de justifier la décision qui l'amène à quitter ses fonctions un an plus tôt "pour des raisons personnelles", essentiellement familiales. À l’issue d’une conférence de presse de rentrée en marge d’un colloque organisé le 1er octobre 2015 à Paris, il rappelle être arrivé "en plein drame du Mediator, ce qui pour le président d'une institution sanitaire n'était pas simple". Il voulait faire évoluer l'institution sur le fond, notamment en introduisant une vision médico-économique, et sur la forme, en rendant plus lisibles certaines des productions auprès du grand public. Le trio lisibilité-réactivité-complémentarité était inscrit dans sa feuille de route. "Tous les chantiers ont été mis en place", assure-t-il.
Le Collectif interassociatif sur la santé (Ciss) s’émeut lundi 28 septembre 2015 de l'"impasse" du pré-rapport, présenté le 8 septembre dernier aux membres du groupe de travail relatif à l’évaluation des produits de santé et présidé par Dominique Polton, sur la question de la réforme des modalités de financement des "innovations de rupture", sujet qui figurait pourtant dans la lettre de mission adressée à la conseillère médicale du directeur général de la Cnamts. Il réclame donc une "nouvelle mission centrée sur les critères de fixation et de révision des prix du médicament ainsi que sur la transparence des négociations et des accords conclus". Cette nouvelle mission devrait "investiguer la palette des outils potentiels de régulation des prix, y compris au plan international".
Les "premières propositions" du groupe de travail installé par Marisol Touraine en mars 2015 sur le thème de "l’évaluation des produits de santé" présidé par Dominique Polton, conseillère médicale du directeur de la Cnamts, ont été présentées le 16 juillet dernier au groupe. Une prochaine réunion est prévue le 8 septembre pour les affiner. Ces propositions ont pour objectifs de "clarifier, simplifier et accroître la prévisibilité de l’évaluation des produits de santé", de "faciliter la négociation des prix", de "favoriser l’innovation" et de "mieux s’adapter aux besoins des patients et des prescripteurs". Cinq scénarios sont examinés dans ce document dont l’AEF a eu connaissance qui modifient de manière plus ou moins importante le système actuel d’évaluation du service rendu par les médicaments.
La Chaire TDTE organisait jeudi 9 juillet 2015 son colloque annuel à Paris. Lors d’une table ronde consacrée au "financement intergénérationnel de la santé", les intervenants sont revenus sur les dernières conclusions du modèle macroéconomique Melete 2 (lire sur AEF). Certaines projections prévoient d’ici 2050 une hausse de la part de PIB consacré à la santé qui passerait de 10 % actuellement à 13 %. Comment financer cette hausse ? Si les plus âgés devraient être les principaux bénéficiaires de cette hausse des dépenses de santé, est-il justifié d’augmenter leur contribution à ce financement ? Lionel Ragot, professeur associé à la chaire TDTE, pose ainsi la question d’une hausse de la CSG retraités. Guillaume Sarkozy, délégué général de Malakoff Médéric, met quant à lui l’accent sur une montée en puissance du rôle de la prévention santé, s’appuyant sur un financement de l’entreprise.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :