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Bien-être, qualité de vie au travail, "sport santé". Ces notions sont autant une manière pour l’employeur de veiller à la santé et à la sécurité des salariés qu’un moyen d’améliorer le climat social et valoriser la marque employeur. Incitation à faire de l’exercice, aide à l’arrêt du tabac, diagnostic santé personnalisé, tout est fait pour que le salarié soit bien dans son entreprise, tout en restant productif. À côté des initiatives propres des entreprises, des programmes de prévention santé personnalisés sont désormais proposés par les mutuelles, qui se positionnent en "partenaires prévention" pour les entreprises. Résultat : tout le monde y gagnerait, puisqu’il est désormais devenu possible de calculer le retour sur investissement de ces programmes en termes de réduction de l’absentéisme et de dépenses de santé.
Conserver son emploi est-il plus difficile lorsque la santé est défaillante ? C'est la question que se posent la Dares et la Drees dansleur enquête "Santé et itinéraire professionnel", publiée vendredi18 septembre 2015. Selon cette étude, un homme actif sur cinq et une femme active surquatre signalaient un état de santé altéré en 2006. Souffrant avant toutde TMS ou de troubles du sommeil, ils sont plus âgés quel’ensemble des actifs, avec 42 % de plus de 50 ans, contre 27 % del’ensemble des actifs. Les hommes et les femmes en mauvaise santé sont aussi moins nombreux à travailler que les personnes en bonne ou trèsbonne santé. De plus, les personnes qui se déclaraient en mauvaise santé en 2006 sont plus nombreuses à avoir pris leur retraite ou à être au chômage quatre ans plus tard. Ainsi, "se maintenir en emploi est plus difficile lorsque l’on connaît des difficultés de santé".
Du fait de l’accroissement des contraintes et normes encadrant la complémentaire santé collective, cet "outil du dialogue social" est de plus en plus vécu comme une "source de coûts" et une "contrainte" par les services des ressources humaines des entreprises. C’est ce que regrette Vincent Harel, directeur marché et grands comptes santé/prévoyance chez Mercer, analysant ce 30 juin 2015, lors d’une rencontre avec la presse, les évolutions du marché. Mais cet accroissement des contraintes serait également une "opportunité", afin de développer des sujets périphériques, notamment dans le domaine du pilotage du risque et de la prévention.
Le groupement de prévoyance Adéis, qui organise chaque année une rencontre pour réunir les partenaires sociaux des branches professionnelles avec lesquelles il collabore, a consacré, ce jeudi 20 novembre 2014, la 3e édition de cette manifestation consacrée à la "santé au travail". Selon un baromètre réalisé cet automne par le cabinet Technologia pour le compte d’Adéis
La mutuelle Apicil annonce le 26 avril 2012 le lancement d'un « programme innovant » de prévention santé baptisé « Ma santé je m'en occupe ! ». Avec l'appui du cabinet de conseil Deuxpointcinq, Apicil expérimente, auprès de cinq entreprises, des « solutions novatrices pour améliorer le bien-être des salariés et permettre à l'entreprise d'augmenter sa performance sociale ». À partir d'un questionnaire individuel, il s'agit de produire un diagnostic personnel confidentiel, puis un « profil collectif de la santé dans l'entreprise », afin de définir des actions préventives adéquates.
« D'une manière générale, peu d'entreprises mènent des politiques de prévention santé », constate Jean-Charles Beyssier, responsable RPST (Rhône prévention santé travail), et maître de conférence associé à l'IUT de Saint-Denis (université Paris-XIII Nord), à l'occasion d'une rencontre organisée jeudi 8 juillet 2010 à Lyon par le groupe mutualiste Apicil. RPST est une structure pluridisciplinaire partagée par AST Grand Lyon et Agemetra, deux services de santé au travail du Grand Lyon, habilitée en tant qu'intervenant en prévention des risques professionnels. Elle est composée d'ergonomes, de techniciens et ingénieurs en prévention des risques professionnels, de psychologues, de documentalistes et d'une assistante sociale. Une première rencontre sur le thème de la santé (AEF n°273380) avait permis de présenter l'intérêt d'une politique de prévention, tant pour les salariés (santé, bien-être), que pour l'entreprise (gains de productivité). Jean-Charles Beyssier explique à l'AEF quels sont les freins au développement des politiques préventives en matière de santé.