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L'UPPA veut créer d’ici deux ans un GECT (groupement européen de coopération territoriale) avec ses voisins ibériques, en y associant la Comue Aquitaine. L’université, qui vient de réunir à Pau 12 regroupements universitaires transfrontaliers (1) pour un partage d’expériences, pense ainsi "mieux structurer ses échanges". Et "donner de la visibilité au bassin de formation" (160 000 étudiants), qu’elle partage déjà avec les universités de Saragosse, Navarre, Lleida et de la Rioja au sein du réseau Ebros - qui comprend aussi l’université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées. L’enjeu est clairement d’afficher une "taille critique pour capter plus de fonds européens pour la recherche", ont expliqué à la presse les présidents Mohamed Amara (UPPA) et José Manuel Lopez Perez (Saragosse) le 24 septembre 2015. L’idée d’un doctorat transfrontalier est aussi en projet, selon Jean-Paul Jourdan (UBM).
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À l'occasion de la Conférence de Metz sur la coopération franco-allemande le 7 juillet 2015 (avec plus de 350 participants des régions et Länder frontaliers), les secrétaires d’État aux affaires européennes Harlem Désir et Michael Roth ont signé une "Déclaration" qui salue les projets de coopération concrets entre les deux pays et prend de nouveaux engagements. Au-delà d’un soutien renouvelé à l’Université franco-allemande (basée à Sarrebruck, en Sarre), les autorités y encouragent les réseaux de coopération universitaire engagés ou renforcés ces dernières années en vue de "créer un espace scientifique sans frontières", s’agissant d’une part d’Eucor (la Confédération européenne des universités du Rhin supérieur) en Alsace et d’autre part du projet "UGR" (université de la Grande Région), en Lorraine. Leur vocation est soulignée lors d’une table-ronde
L'UPPA (université de Pau et des pays de l'Adour), associée aux trois universités espagnoles de Saragosse, de Navarre et du Pays Basque, veut construire d'ici dix ans un campus transfrontalier et trilingue (français, anglais, espagnol) pour 750 à 900 étudiants issus de 22 parcours de formation essentiellement de master. Ce projet baptisé Pyren, retenu dans le cadre des idefi (initiatives d'excellence en formations innovantes), prévoit pour eux « un enseignement dans des domaines complémentaires à celui de leur spécialité, élaboré avec les enseignants espagnols et en partie dispensé par eux, en présentiel ou non » mais aussi des mobilités de l'autre côté de la frontière, pour des séjours d'études pendant un semestre ou deux, et pour des stages en entreprise.
L'UPVD (université Perpignan Via Domitia), l'UPMC (Paris-VI) via son Observatoire océanique de Banyuls, l'université de Gérone (Espagne), l'université Les îles Baléares (Espagne) et l'université de Lleida (Espagne) signent lundi 22 mars 2010, à Gérone, une convention constitutive d'un PRES transfrontalier. Baptisé « PRES Perpignan-Méditerranée », il rassemble 80 000 étudiants et 3 300 enseignants-chercheurs. « L'idée est venue du fait que les cinq universités travaillent déjà ensemble, ont des projets et des réalisations communes », explique Jean Benkhélil, président de l'UPVD. « Ce PRES n'est pas concurrent du PRES montpelliérain. Il ne s'agit pas de créer un contre-pouvoir, ni de concurrencer qui que ce soit », précise-t-il. « La porte n'est pas fermée : les universités de Montpellier, Toulouse et Barcelone pourront nous rejoindre plus tard mais pour que le projet puisse se réaliser rapidement, nous ne pouvons pas ouvrir la porte trop grande. Nous souhaitons avoir une dynamique avec les universités qui se connaissent et qui travaillent déjà ensemble. »