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Après avoir défini en 2009 un projet d’entreprise à 10 ans, dans le cadre d’une démarche de "vision", le groupe d’habillement Kiabi a décidé en 2012 de revoir son organisation pour devenir une structure plus agile, supprimer les "lourdeurs" et les "silos". Le principe : inciter les collaborateurs à oser prendre des initiatives. Mais pour que cela fonctionne, deux conditions doivent être réunies : d’une part, un cap commun doit avoir été préalablement fixé ; d’autre part, le droit à l’erreur doit être reconnu. C’est ce qu’explique à l’AEF Laurence Leblond, "happiness maker" chez Kiabi. Un titre qui ne doit rien au hasard, puisque les collaborateurs de l’enseigne ont décrété, parmi leurs partis pris définis en 2014 : "Nous croyons au bonheur au travail". La mission des RH consiste donc à "créer les conditions de ce bonheur au travail".
« Construire une entreprise citoyenne, où la liberté et la confiance dans les hommes assurent performance et pérennité », est la devise du groupe Poult. Ce spécialiste du secteur de la biscuiterie, basé dans le sud de la France, est aujourd'hui le fournisseur de l'ensemble des marques de distributeur de l'Hexagone comme Carrefour, Auchan ou Monoprix. Lors de l'acquisition de nouveaux sites en 2005, l'entreprise a entamé une réflexion sur ses valeurs et son mode d'organisation. Résultat : une politique dénuée de ligne managériale, et des équipes autonomes impliquées dans toute décision liée à la stratégie, la production, les recrutements ou encore la gestion du temps de travail et des congés. Afin que les salariés soient le plus efficace possible dans leurs choix et initiatives, le groupe investit dans la formation et le coaching.
« Construire une vision d'entreprise, c'est faire émerger le rêve collectif d'une communauté de travail. Cela permet de projeter l'entreprise vers son futur rêvé », à une échéance de dix à vingt ans, suffisamment lointaine pour créer une « rupture ». L'intérêt d'une telle démarche participative, qui peut associer l'ensemble des collaborateurs, est d'aboutir à des idées « beaucoup plus innovantes que si le comité de direction élabore seul la stratégie », et de rendre les salariés acteurs de la stratégie, ce qui permet d'en accélérer la mise en oeuvre. C'est ce qu'explique Meryem Le Saget, consultante spécialiste de la conduite du changement, mercredi 4 avril 2012, dans le cadre de la 23e édition du Congrès HR.
« Le turnover est en forte baisse chez Kiabi », se félicite Christine Jutard, DRH de l'enseigne de prêt-à-porter. « Il a baissé de cinq à dix points sur les quatre dernières années, pour atteindre aujourd'hui une moyenne de 10 %, ce qui est un bon résultat dans l'univers de la grande distribution », indique-t-elle, lors d'une conférence de presse consacrée aux projets de développement de l'entreprise, mardi 27 avril 2010. L'entreprise, qui emploie 8 000 personnes, dont 6 300 en France, cherche à fidéliser ses collaborateurs pour renforcer un développement très rapide, notamment à l'étranger. Pour cela, elle mise sur la mobilité interne, l'actionnariat salarié et un style de management plus participatif.