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"Un déficit de vision entrepreneuriale, de leadership et d’organisation productive conduit la Satt Pulsalys à un état d’enlisement important." Telle est la conclusion d’un "rapport d’audit (1) des processus de la Satt Pulsalys" (Lyon-Saint Étienne), réalisé le 22 juillet 2015 et qu’AEF s’est procuré. "Le comité d’audit a été saisi par le conseil d’administration du 12 mai 2015 afin d’auditer la Satt à la suite du constat des résultats annuels non atteints", est-il précisé en préambule. Joint par AEF mardi 29 septembre 2015, Marc Le Gal, président de Pulsalys, confirme que "le CA d’hier lui a renouvelé sa confiance à l’unanimité" et qu’il a validé son plan d’action intitulé "100 jours pour relancer la Satt". "Oui le démarrage de la Satt a pris du temps mais je ne peux pas accepter qu’un rapport interne utilise le terme 'd’enlisement' ", déplore-t-il.
"Faire financer le soutien aux incubateurs par les crédits prévus dans le PIA sur les Satt". C’est l’une des recommandations
Le projet de Satt de Lyon, dont la labellisation a été annoncée le 10 mai 2013 (AEF n°189898), « va être recalibré », explique à AEF Khaled Bouabdallah, président du PRES Université de Lyon. Si la dotation de 57 millions d'euros « représente une somme importante », elle est inférieure à l'enveloppe de 75 millions qui avait été demandée par les porteurs du projet, qui doivent donc « redéfinir leurs objectifs à dix ans ». Les actionnaires de cette société seront le PRES, le CNRS et la CDC pour le compte de l'État, à parts égales. La Satt prévoit la fusion de Lyon Science Transfert, le service de valorisation du PRES, et de l'incubateur Crealys (AEF n°192304).