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Le PDG de Volkswagen Martin Winterkorn, qui occupait cette fonction depuis 2007, annonce mercredi 23 septembre 2015 sa démission, à la suite de la révélation d'un système de fraude aux émissions de polluants atmosphériques aux États-Unis quelques jours auparavant. Ce système a été rendu possible via l'installation de logiciels sur 11 millions de véhicules dans le monde selon le groupe. L'ex-PDG se dit dans un communiqué "choqué par les événements et abasourdi qu'une conduite d'une telle ampleur ait été possible dans le groupe". "J'accepte la responsabilité de ces irrégularités en tant que PDG", "je le fais dans l'intérêt de la compagnie".
Les autorités françaises ont réclamé, mardi 22 septembre 2015, l’ouverture d’une enquête au niveau européen, quelques jours après la révélation d’un scandale de fraude aux émissions de polluants atmosphériques par le constructeur automobile allemand Volkswagen sur le sol américain (lire sur AEF). Cette fraude consiste en la présence d’un logiciel permettant de fausser les résultats d’émissions de véhicules diesel. Le groupe a révélé le même jour que 11 millions de véhicules dans le monde disposent de ce logiciel. L’ONG européenne Transport & Environment réclame la création d’une agence d’homologation européenne. Ségolène Royal demande pour sa part aux "constructeurs nationaux de s’assurer que de tels agissements n’ont pas eu cours en France".
L'Agence américaine pour la protection de l'environnement (EPA) et l'État de Californie accusent le constructeur automobile Volkswagen de fraude concernant les émissions de NOx de ses véhicules diesel aux États-Unis, contrevenant aux standards imposés par le Clean Air Act, et ouvrent une enquête avec le ministère de la Justice annoncent-ils le 18 septembre 2015. Une analyse indépendante menée par des chercheurs de l'université de West Virginia a permis de découvrir que le constructeur avait mis en place un dispositif électronique permettant de réussir les tests de pollution des voitures pour obtenir un certificat de conformité.