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MESEA, société chargée de la maintenance et de l'exploitation de la LGV Tours-Bordeaux à compter de 2017, va devoir embaucher et former 170 personnes (1) d’ici la mise en service de la ligne. Pour cela, l’entreprise a conclu un partenariat avec le SPRE, la région Poitou-Charentes et Constructys le 21 septembre 2015 à Villognon (Charente). Pôle emploi centralisera toutes les offres d’emploi de MESEA, comme il l’a fait depuis 2012 pour la construction de la LGV avec le consortium Cosea. La même approche est reconduite : des embauches ciblant locaux et publics éloignés de l’emploi (objectif visé : 10 %), des interlocuteurs dédiés dans les agences de l’emploi proches (Poitiers gare, Ruffec, Jonzac), une mobilisation par la région de son PRF et de ses financements, en sus de ceux de Constructys, de l’entreprise et de Pôle emploi. La campagne de recrutement débutera au premier semestre 2016.
Cosea, le groupement constructeur de la LGV, la ligne ferroviaire à grande vitesse qui reliera Tours et Bordeaux en 2017, prépare déjà la reconversion des 2 000 salariés mobilisés depuis 2012. Quatre pistes sont identifiées, a annoncé Érik Leleu, le DRH en charge de ce chantier le 25 juin 2013 à Poitiers : une mobilité vers d'autres chantiers avec les sous-traitants à l'oeuvre, une intégration dans une des filiales du groupe Vinci, le réemploi des personnes formés au terrassement pour la pose des rails et, enfin, une recherche d'emplois locaux, par le biais de GPEC territoriales. La plate-forme d'appui aux mutations économiques en Poitou-Charentes, qui réunira début juillet Cosea, la Direccte, Pôle emploi, les organisations syndicales et les collectivités concernées (1), va s'atteler à accompagner ces reclassements, notamment ceux des 600 personnes recrutées en clause d'insertion.
« Au total, pour toute la durée du chantier, tous métiers confondus, ce sont environ 1 000 opportunités d'emploi qui seront proposées localement par Eiffage et ses principaux sous-traitants. » C'est ce que précise l' « accord relatif au chantier de construction de la LGV (ligne à grande vitesse) Bretagne-Pays de la Loire 2012-2016 », signé mardi 5 mars 2013 par Thierry Repentin, ministre délégué en charge de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, Patrick Bernasconi, président de la FNTP (Fédération nationale des travaux publics) et les représentants du Syndicat professionnel des Terrassiers de France, de Pôle emploi, de Constructys, l'Opca de la construction, et du groupement Clere (Construction de la ligne Eiffage Rail Express), piloté par Eiffage.
Dans le cadre du chantier de la LGV Sud Europe Atlantique (Tours-Bordeaux), entre 1 070 et 1 430 demandeurs d'emploi, essentiellement recrutés dans le cadre de clauses d'insertion, doivent bénéficier d'une POE (préparation opérationnelle à l'emploi). Cinquante trois de ces préparations ont déjà été engagées en Poitou-Charentes entre février et avril et 100 à 150 autres sont prévues entre mai et juillet 2012 fait savoir Pôle emploi. « C'est la première fois que se met en oeuvre une opération de POE collective », note l'Opca de la construction Constructys, précisant que la plupart de ces formations sera cofinancée par Cosea, le groupement constructeur de la ligne à grande vitesse. « Habituellement l'intervention de l'employeur n'est pas prévue pour ces opérations de POE collectives mais elle s'est avérée nécessaire pour boucler le budget vu l'envergure du projet », indiquent à l'AEF les représentants de Constructys en Poitou-Charentes et Aquitaine.
Six mois après la signature de la première « charte emploi LGV » en Poitou-Charentes, 1 500 personnes ont été pré-recrutées sur l'ensemble du tracé Tours-Bordeaux pour construire cette future ligne ferrée à grande vitesse, selon un bilan d'étape communiqué fin janvier 2012. Pour ce chantier, qui emploiera au maximum 4 500 personnes, le groupement constructeur Cosea s'est engagé à en recruter 1 400 personnes localement, dont 400 en difficultés d'insertion sociale et professionnelle (1) et il a signé des conventions avec l'État, Pôle emploi et les conseils régionaux (Centre, Poitou-Charentes et Aquitaine) pour coordonner les actions et « processer [sic] tout ce qui peut l'être », explique son DRH, Erik Leleu. Le groupement, qui n'accepte aucune candidature en direct, a ainsi confié l'intégralité de ses recrutements à Pôle emploi, qui a ouvert en ligne un espace LGV dédié, avec offres et fiches métiers, et opère un premier tri en fonction du degré d'employabilité.