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"On ne peut plus trouver, en 2015, de justifications au fait que de très nombreux pouvoirs de police soient, à Paris uniquement, confiés à l’État, ou partagés avec lui, et non exercés par la maire elle-même." C’est ce qu’indique la maire de Paris dans une note dévoilée par Le Monde, mardi 22 septembre 2015, et à laquelle AEF a eu accès. Dans cette note, remise au président de la République et au Premier ministre, Anne Hidalgo (PS) propose la création d'"un nouveau cadre institutionnel pour Paris". Ces évolutions "seront portées sous la forme d’une loi cadre, proposée au printemps 2016, à l’issue d’une phase de dialogue avec les élus parisiens et le gouvernement", précise la mairie de Paris dans un communiqué. Et Anne Hidalgo de déclarer au Monde: "Il y a un souhait du gouvernement d’accompagner la démarche qui est la mienne."
La maire de Paris demande à Myriam El Khomri de "mener la lutte contre les incivilités et les nuisances du quotidien de façon dynamique". Dans une lettre de mission envoyée le 16 mai 2014 à son adjointe chargée de la sécurité, de la prévention, de la politique de la ville et de l’intégration, Anne Hidalgo indique également que "plusieurs actions devront être engagées" à moyen terme. Une "meilleure complémentarité doit être recherchée" avec la police nationale, demande-t-elle. "Une contractualisation doit être proposée à la Préfecture [de police], à votre initiative, avec l’objectif de poursuivre et renforcer notre coopération et de nous donner ensemble les moyens visibles, identifiés de tous et efficaces de mieux pacifier l’espace public", écrit l'élue parisienne qui "souhaite ainsi que la contribution de la ville au budget spécial de la Préfecture de police soit rediscutée".
« Je veux mettre en place une sécurité durable, loin des effets d'annonce et de toute instrumentalisation », indique Anne Hidalgo dans son « projet pour Paris », dévoilé dimanche 8 décembre 2013. Selon la candidate socialiste à l'élection municipale, la sécurité est « une notion complexe qui ne se limite pas à la répression ». « J'amplifierai nos initiatives de dialogue entre habitants et policiers, de renforcement du lien social et de lutte contre les discriminations », annonce-t-elle. Anne Hidalgo entend aussi soutenir « les demandes de moyens des éducateurs de rue et des centres sociaux culturels ». « Certaines situations appellent des réponses fermes : j'encouragerai tous les efforts policiers et judiciaires pour démanteler les réseaux criminels », ajoute-t-elle.
Anne Hidalgo « réclame » 1 500 policiers pour la ville de Paris lors d'une conférence de presse, lundi 23 septembre 2013. Selon la candidate socialiste à la mairie de Paris, il s'agit du nombre de policiers supprimés par le précédent gouvernement dans la capitale entre 2010 et 2012. « Si, aujourd'hui, nous avons des problèmes de sécurité, ce n'est pas du fait de la ville de Paris. Je ne dis pas que nous ne sommes pas responsables en matière de sécurité, j'assume la part qui est la nôtre », explique-t-elle, précisant que le budget de la Préfecture de police, « financé a 40 % par l'impôt des Parisiens », a été augmenté. Anne Hidalgo signale ne pas vouloir créer de police municipale, mais « souhaite que la police nationale assume sa responsabilité ». Elle évoque aussi les ZSP et les réseaux criminels venus des pays d'Europe de l'Est.