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Philippe Joguet, directeur développement durable de la FCD, qui regroupe 90 % du marché des enseignes de la grande distribution en France (Auchan, Carrefour, Casino, Cora, Metro, Monoprix, Système U...), revient mardi 15 septembre 2015 auprès d’AEF sur les grands chantiers pour le secteur, alors que la loi sur la transition énergétique impose plusieurs nouvelles obligations. Un temps envisagée, la possibilité pour les commerçants d’écouler leur stock de sacs de caisse en plastique à usage unique, interdits à partir du 1er janvier 2016, n’a pas été retenue par Ségolène Royal. Une mesure qui provoque la colère des supermarchés. Il s'exprime également sur l’obsolescence programmée, l’efficacité énergétique des rayons froids, le gaspillage alimentaire, les émissions de CO2 du transport en amont, ou encore l’affichage environnemental auprès des consommateurs.
"Le produit alimentaire est un produit fragile. C’est normal qu’il y ait des pertes", estime Sandrine Mercier, directrice développement durable de Carrefour France. Elle détaille pour AEF les efforts réalisés par l’enseigne pour revoir les dates limite de consommation de ses produits, afin de lutter contre le gaspillage. Un travail "poussé" par les études préalables des associations de consommateurs et de l’Ademe en la matière, alors que le député socialiste de la Mayenne et ancien ministre délégué à l’Agroalimentaire (juin 2012-mars 2014), Guillaume Garot, a remis le 14 avril son rapport sur le gaspillage alimentaire (lire sur AEF). Sandrine Mercier revient également sur le déploiement de 200 camions roulant au biométhane d’ici à trois ans, annoncé le 28 mars dernier (lire sur AEF).
Le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, présenté le 30 juillet 2014 en conseil des ministres par la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie Ségolène Royal, contient plusieurs mesures de RSE. Elles touchent notamment les flottes de véhicules des entreprises nationales, les "établissements générateurs de trafic" routier et la grande distribution. Le texte sera examiné en septembre par une commission spéciale de l’Assemblée nationale, puis en séance publique à partir du 1er octobre.
L’amendement de la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie Ségolène Royal visant à mettre fin à l’utilisation des sacs plastiques non réutilisables a été adopté mercredi 25 juin 2014 par la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, lors de l’examen du projet de loi sur la biodiversité (lire sur AEF). Il a pour but d’interdire les sacs plastiques non réutilisables à partir du 1er janvier 2016 et permet notamment "de prendre en compte les enjeux liés à la consommation importante de sacs 'fruits et légumes' qui jusqu’à présent n’ont jamais fait l’objet de dispositions visant à en réduire leur consommation", indique le texte. La Fédération de la consommation et de la distribution et l’UNFD dénoncent une "mesure adoptée sans concertation" et qui "représente un surcoût de 300 millions d’euros pour les commerçants".
« Nous n'excluons pas » de proposer aux parlementaires de déposer un amendement pour supprimer la mesure du Grenelle II relative à la reprise des déchets dans les hypermarchés « si l'on constate un effet contre-productif dans les prochains mois », ou bien pour faire de l'obligation une « simple possibilité », réservant sa mise en oeuvre « là où c'est pertinent », déclare à AEF Philippe Joguet, responsable du développement durable de la FCD (Fédération du commerce et de la distribution), vendredi 23 mars 2012. Il s'appuie sur un rapport daté de l'automne 2011, qui conclut que « les faibles volumes collectés, y compris dans les magasins où l'antériorité est la plus grande, laissent penser que le potentiel de collecte est faible, et que les consommateurs sont, dans l'ensemble, peu intéressés ». En réaction, Nicolas Garnier, délégué général d'Amorce, association d'élus locaux et de professionnels à l'origine de la mesure, estime que le rapport ayant été réalisé par Eco-Emballages, « les conclusions ne pouvaient pas être positives ». Il demande donc « une évaluation indépendante ».