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"Nous lançons la création d’un vrai campus, dont la fin des travaux est prévue pour 2018", déclare Bruno Goubet, directeur de l’École des mines d’Alès, le 8 septembre 2015 lors d’un point presse à Paris. La première pierre de ce second campus, appelé "Louis Leprince Ringuet", sera posée le 18 septembre, à 5 minutes à pied du campus actuel, à Alès. Ce nouvel espace rassemblera "la formation, la recherche, l’innovation et la création d’entreprise". Il aura pour vocation "de développer l’enseignement à la créativité auprès des formations par apprentissage". 300 élèves ingénieurs en formation par alternance sont attendus dans ce campus de recherche, dont le budget est estimé à 17 millions d’euros.
Le CA de l’École des mines d’Alès a validé, jeudi 3 avril 2014, le rapatriement de ses activités formation et recherche de Nîmes à Alès (Gard) à compter de 2017, ainsi que la mise en œuvre du plan de restructuration annoncé fin 2013 (lire sur AEF). La subvention de 900 000 € promise par la CCI, complétée par les 200 000 € de la ville de Nîmes et de la communauté d’agglomération, n’auront donc pas suffi à convaincre l’école que son équilibre budgétaire serait préservé dans les prochaines années. Pour la ville de Nîmes et Nîmes Métropole, cette décision est "incompréhensible […] dans la mesure où les conditions posées lors du CA précédent ont été honorées". Les deux collectivités en appellent désormais à Manuel Valls. Elles comptent sur l’engagement local à Nîmes de Sébastien Gros, chef de cabinet du Premier ministre qui est élu de l’opposition (n°2 sur la liste PS).
L'École des mines d'Alès (Gard) va probablement rapatrier l'ensemble de ses activités nîmoises sur son site principal d'Alès d'ici trois ans. Cette décision intervient suite au désengagement financier progressif de la CCIR de Languedoc-Roussillon (600 000 euros en 2014 au lieu d'1,5 million d'euros de subventions en 2011). « Nous sommes sur une stratégie de sauvegarde de l'école, pas sur une stratégie d'économies. Il s'agit à terme d'assurer la survie de l'École des mines d'Alès », explique à AEF Bruno Goubet le 13 novembre 2013. La décision envisagée par le directeur de l'école a été présentée au conseil d'administration du 31 octobre 2013. Tout en autorisant Bruno Goubet à effectuer les premières démarches de rapatriement des activités sur Alès, le CA ne validera la décision de la fermeture du site nîmois que lors de la réunion du 3 avril 2014, au vu des éventuelles propositions de financement du site. L'École des mines d'Alès est l'une des dix écoles membres du réseau de l'Institut Mines-Télécom.
L'opération pilote CapIDé (cap pour l'innovation et le développement des PME-PMI) de l'École des mines d'Alès va être pérennisée à travers la création d'une « école de l'innovation », indique Alain Dorison, directeur de l'École des mines d'Alès, à l'occasion d'un séminaire sur la créativité et l'innovation, organisé les 24 et 25 mars 2011. « CapIDé a pour objectif d'accompagner les entreprises et les chefs d'entreprise sur le chemin de l'innovation à partir d'organisation réputée comme non innovante », détaille Michel Ferlut, directeur du développement économique de l'École des mines d'Alès. La démarche est issue de la réflexion sur l'apport de l'école au développement économique territorial et de la volonté de l'école de former des ingénieurs-entrepreneurs (AEF n°242855). « Les trois missions de l'école qui sont la formation, la recherche et le développement économique doivent se féconder mutuellement », explique Alain Dorison.