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"On commence à s'interroger sur l’architecture des Espé", indique Laurent Escure, secrétaire général de l’Unsa-Éducation, lors d’une conférence de presse, le 8 septembre 2015. L’organisation évoque des "difficultés liées à l’autonomie des universités" et demande une réflexion sur le statut des Espé. "La bonne formule pourrait être celle de l’IUT", suggère Laurent Escure. "La masterisation est un progrès mais il faut réfléchir à des mesures pour développer le vivier des enseignants et garantir la mixité. Cela peut prendre plusieurs formes : un pré-recrutement ? Des bourses ? Avancer le concours ?", ajoute-t-il. Laurent Escure assure que l’ensemble des syndicats de l’Unsa soutient la réforme du collège même si un "dialogue" s’est engagé entre le SNPDEN et le ministère sur le sujet de l’autonomie des EPLE. "Cette réforme va dans le bon sens mais il faudra sans doute de nouvelles étapes."
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"Il faut une volonté politique pour que la refondation, que l’on voit s’enliser, finalement aboutisse", "c’est la dernière année du quinquennat pour le faire, l’année du sursaut", juge Laurent Escure, secrétaire général de l’Unsa-Éducation, lors d’une conférence de presse, mercredi 3 septembre 2014. Il cite à ce titre le socle commun et plaide pour qu’il soit "reconstruit par la Dgesco et le ministère". "Le CSP, tel qu’il a été managé, a dysfonctionné à faire du consensus là où il n’y en a pas. Le CSP doit [faire office de] poil à gratter, sortir du ronron et ne surtout pas s’auto-censurer", ajoute-t-il. L’Unsa-Éducation souhaite également l’ouverture en janvier de discussions sur le bac-3/bac + 3 en introduisant l’idée de modularité au lycée. L’organisation se dit confiante pour les élections professionnelles de novembre en dépit du taux d’abstention, qu’elle prédit élevé.
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