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La gestion des risques liés aux ressources humaines (grèves, turn-over, absentéisme, accidents du travail, etc.) n’est pas encore considérée comme une priorité par la majorité des entreprises, alors qu’elle permet d’en maîtriser 70 %, souligne l’Amrae (Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise) dans un livre blanc publié le 14 septembre 2015, intitulé "La gestion des risques RH, un vecteur de développement de l’entreprise". Raisons invoquées : le coût de mise en place d’indicateurs pour mesurer et anticiper ces risques - qui peuvent avoir des impacts humains, opérationnels, juridiques négatifs - et leur importance relative par rapport aux risques financiers ou industriels. "Un dispositif global de maîtrise des risques RH, mené conjointement par le DRH et le risk manager" peut pourtant être "un formidable moteur de performance", affirme l’enquête.
La majorité des responsables RH constatent que, pour gérer les risques RH, le support d'un expert interne/risk manager est inexistant (58 %), alors que la plupart des RH disposant du support d'un risk manager estiment que ce support est insuffisant (43 %). Si 69 % des RH et 89 % des risk managers considèrent que les risques sont pris en compte dans leur entreprise, 56 % des premiers et 41 % des seconds n'ont « jamais vu » de cartographie de risques. Ces résultats sont mis en lumière par une enquête portant sur la « perception et gestion des risques RH », réalisée par l'Amrae (Association pour le management des risques et des assurances de l'entreprise) auprès de ses adhérents ainsi que des adhérents de l'ANDRH et présentée le 2 juillet 2013 dans le cadre des « rendez-vous RM RH » à Reims.
« Tout le monde fait du risk management sans le savoir », constate Frédéric Lucas, secrétaire général de l'Amrae (Association pour le management des risques et des assurances de l'entreprise). Présent essentiellement dans les grands groupes (CAC 40 et SBF 120), le risk manager a pour mission d'identifier, analyser et évaluer l'ensemble des risques de l'entreprise, c'est-à-dire tous les événements possibles susceptibles d'avoir des conséquences négatives sur l'entreprise. Si les DRH, comme les autres « possesseurs de risques », identifient sans grande difficulté les problématiques qu'ils ont à gérer : rétention des talents, risque d'image, climat social, santé et sécurité des salariés, etc., le risk manager peut les aider. C'est ce que pensent l'Amrae et l'ANDRH, qui organisent ensemble les « premières rencontres risk management et ressources humaines », les 25 et 26 juin 2012 à La Baule (Loire-Atlantique). Les deux associations publient également, ce lundi 18 juin, une étude sur la perception des risques RH.
Les problématiques RH ne sont pas assez abordées par les conseils d'administration des grandes entreprises françaises, et la mesure faite de la performance RH n'est pas toujours satisfaisante. Pourtant, bon nombre d'entreprises intègrent la dimension RH dans leurs programmes d'audits internes, et font de la communication RH un axe majeur de la communication d'entreprise. Telles sont les principales conclusions du cabinet Deloitte qui dévoile, mardi 10 janvier 2012, son deuxième baromètre de la gouvernance RH (1), réalisé en collaboration avec Misceo, axé sur les bonnes pratiques et les marges d'amélioration des grandes entreprises françaises en la matière. Sept grands thèmes y sont abordés : la relation entre le conseil d'administration et la stratégie RH, la place des RH au sein du Comex, l'élaboration et le déploiement des politiques RH au niveau du groupe, le management et la performance RH, l'organisation du dialogue avec les parties prenantes (salariés, organisations syndicales, ONG, instances politiques…), le suivi et le contrôle des politiques RH, et la communication et l'engagement RH.
Retraite, dépendance, risques psychosociaux… l'identification et l'analyse des risques liés aux ressources humaines est un sujet sensible. Le « risk manager » peut apporter au DRH une méthodologie pour identifier les risques, les évaluer, et lui proposer des outils pour les réduire ou les prévenir. Il peut aussi lui apporter une vision transversale de tous les risques de l'entreprise ainsi que les expériences des autres pays. Cette collaboration suppose de développer des relations de confiance. L'AMRAE (Association pour le management des risques et des assurances de l'entreprise) a présenté une synthèse des travaux de sa commission RH sur le thème « Risk Manager et Ressources Humaines : pourquoi et comment travailler ensemble ? », jeudi 16 décembre 2010.
Les instances de direction de l'entreprise (conseil d'administration, Comex) assurent-elles un pilotage effectif des politiques RH ? Telle est la question à laquelle tentent de répondre le cabinet de conseil Deloitte et la société de conseil en stratégie RH Misceo, dans la première édition du « baromètre de la gouvernance RH », publiée jeudi 8 juillet 2010. Le constat est mitigé : si le DRH est le plus souvent membre du Comex, le conseil d'administration, en revanche, manque généralement d'informations sur les politiques RH. Le baromètre a été réalisé auprès de dirigeants, administrateurs et DRH d'une quarantaine d'entreprises (CAC 40, SBF 120 et grands groupes non cotés).