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La FSU souhaite que le gouvernement "fasse preuve de lucidité", indique Bernadette Groison, secrétaire générale lors d’une conférence de presse, jeudi 3 septembre 2015. "Il doit accepter les débats et notamment sur la réforme du collège. Ce n’est pas un malentendu. Il y a un débat réel sur le fond de la réforme", explique-t-elle. Et d’insister : "la FSU fait partie des syndicats qui veulent changer les choses". Aussi, l’organisation souhaite-t-elle cette année une réforme du collège "mais pas celle-là". Bernadette Groison cite plusieurs autres "grands chantiers" à mener cette année scolaire : "réussir la priorité au primaire", "faire le bilan de la réforme du lycée" et prendre des mesures notamment en lycée professionnel.
L'enseignement professionnel est "le grand oublié des moindres petites mesures, aussi bien sur les politiques éducatives que sur le métier et la carrière des personnels", regrette Sigrid Gérardin, co-secrétaire générale du Snuep-FSU, lors d’une conférence de presse vendredi 28 août 2015. Le syndicat cite à ce titre la mise en place de la pondération des heures d’enseignement, la réforme de l’éducation prioritaire, les Espé et les créations de postes. Selon lui, 66 ETP en lycée professionnel sont supprimés en 2015. "Le ministère nous a dit que Najat Vallaud-Belkacem devrait bientôt faire des annonces et que nous serions étonnés", précise-t-elle souhaitant un plan d’urgence pour l’enseignement professionnel avec des moyens dédiés et une réflexion sur la rénovation de la voie professionnelle.
"La ministre a prononcé un discours euphorique devant les recteurs et Dasen. Elle regarde la rentrée avec des lunettes roses" mais "quoi qu’elle en dise, le dossier de la réforme du collège n’est évidemment pas clos", estime Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du Snes-FSU, lors d’une conférence de presse le 26 août 2015. L’intersyndicale anti-réforme décidera le 1er septembre de la date d’une nouvelle grève et d’une manifestation nationale. Le Snes estime que les 24 millions d’euros prévus pour former les enseignants serviront à "expliquer combien la réforme est bonne et comment l’appliquer". Il doute par ailleurs que le ministère crée les 22 500 postes restants sur les 54 000 promis à l’Éducation nationale. Quant à l’annulation du mouvement des enseignants, jugé illégal par le Conseil d’État, elle "n’émeut pas" le Snes. "On ne peut pas faire autrement que d’utiliser des barèmes."