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L’Oréal lance son projet "carbon balanced" à horizon 2020, annonce-t-il à la presse jeudi 3 septembre 2015, en présence de Nicolas Hulot. Le groupe a pour objectif de "générer des gains carbone au sein de ses projets d’approvisionnement durable en quantité équivalente aux émissions de gaz à effet de serre liées à son activité". "Notre entreprise n’est pas fortement émettrice en carbone mais, face à un sentiment d’urgence climatique, nous souhaitons aller plus loin et être parfait en captant autant d’émissions que nous en émettons", souligne Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal. Un comité d’experts internationaux, présidé par Christian de Perthuis, fondateur de la chaire économie du climat, sera mis en place, ainsi qu’une nouvelle méthodologie de comptabilité carbone.
"Nous sommes fiers d’avoir réduit notre empreinte CO2 de 50 % pour nos usines et nos centrales depuis 2005 alors que notre production est en hausse de 22 % sur la même période. Ainsi, fin 2014, nous avions déjà atteint notre objectif fixé en 2009 pour 2015 de réduction de 50 % de nos émissions de CO2 en absolu par rapport à 2005. L’objectif est d’atteindre 60 % de réduction en 2020. Depuis 2005, ce sont 560 000 tonnes non envoyées dans l’atmosphère", se félicite Frédéric Heinrich, directeur des opérations Europe du groupe L’Oréal. Avec Alexandra Palt, directrice responsabilité sociale et environnementale du groupe et Laurent Gilbert, directeur de l’innovation durable, ils présentent jeudi 16 avril 2015 les premiers résultats du programme de développement durable "Sharing beauty with all", lancé en octobre 2013 par le PDG du groupe.
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