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La création d’un niveau bac +3 en école d’ingénieurs "s’inscrit dans une dynamique de revalorisation de la filière technologique du bac -3 au bac +8", indique François Cansell, président de la Cdefi, à AEF le 2 septembre 2015. "Nous allons travailler avec le Medef et l’UIMM pour identifier les secteurs économiques pour lesquels des diplômés de niveaux intermédiaires sont attendus", explique-t-il. "Nous souhaitons mettre en place des expérimentations dans deux ou trois régions. Nous espérons que cela soit possible à la rentrée 2016, même si cela peut sembler difficile sans être présent sur APB."François Cansell insiste : "Ces expérimentations seront développées en partenariat avec l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur (CPU, CGE, rectorats…)." La Cdefi est également en discussion avec la CTI "en vue d’une éventuelle accréditation à bac + 3".
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La Cdefi estime que "l’accès à l’information en matière d’orientation représente aujourd’hui la principale entrave à l’ascension sociale. Par exemple, les écoles d’ingénieurs restent associées aux classes préparatoires dans l’opinion publique, alors que cette année encore la majorité des inscrits sont passés par une autre voie." C’est ce qu’elle écrit dans sa contribution à la Stranes, rendue publique vendredi 23 mai 2014. Dans cette perspective d’ouverture des écoles d’ingénieurs, la Cdefi propose que ces dernières puissent "délivrer une licence dans le domaine technologique". Plus largement, le Cdefi souhaite "renforcer la sélection par un système d’orientation active permettant une régulation des flux à l’entrée de l’ensemble des formations de niveau L, M et D de l’enseignement supérieur français".