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Les "premières propositions" du groupe de travail installé par Marisol Touraine en mars 2015 sur le thème de "l’évaluation des produits de santé" présidé par Dominique Polton, conseillère médicale du directeur de la Cnamts, ont été présentées le 16 juillet dernier au groupe. Une prochaine réunion est prévue le 8 septembre pour les affiner. Ces propositions ont pour objectifs de "clarifier, simplifier et accroître la prévisibilité de l’évaluation des produits de santé", de "faciliter la négociation des prix", de "favoriser l’innovation" et de "mieux s’adapter aux besoins des patients et des prescripteurs". Cinq scénarios sont examinés dans ce document dont l’AEF a eu connaissance qui modifient de manière plus ou moins importante le système actuel d’évaluation du service rendu par les médicaments.
Selon les résultats de la 5e édition de l’Observatoire sociétal du médicament, 61 % des Français déclarent avoir confiance dans les entreprises du médicament, soit une hausse de +4 points qui replace la confiance dans le secteur à son niveau de 2013 (62 %). Selon le Leem, commanditaire de cette étude réalisée par Ipsos, le médicament conserve ainsi le 4e rang dans le classement des principaux secteurs dans lesquels les Français ont confiance, derrière l’aéronautique (76 %), l’automobile (69 %) et le bâtiment (63 %), mais devant les télécommunications (52 %), la grande distribution et l’agro-alimentaire (42 %), le nucléaire (39 %), le pétrole et la banque (31 %). Le niveau de confiance dans le médicament en général remonte à 85 % (+10 points) et revient à un niveau proche de celui des années précédentes après la chute de 12 points observée en 2014.
Le Conseil d'État annule, le 16 mars 2015, l’arrêté du ministre des Affaires sociales et de la Santé du 20 juin 2013 relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments par voie électronique. La haute juridiction reproche à ce texte de fixer des règles qui dépassent le champ de l’habilitation donnée par la loi au Ministre, qui était limité à l’analyse de l’ordonnance, à la préparation des doses, à l’information et au conseil. Les règles fixées par l’arrêté concernaient notamment les modalités de l’identification administrative du site internet et de l’officine, les règles applicables à la présentation, au prix des produits en ligne, au commerce électronique des médicaments. Le Conseil d’État considère également que cet arrêté contient des "règles techniques" qui auraient dû être préalablement notifiées à la Commission européenne en application d’une directive du 22 juin 1998.
C'est à une opération "mains propres sur la santé", allusion à l'opération "Mani Pulite" ayant conduit à la multiplication d'enquêtes judiciaires en Italie au début des années 90 contre la corruption de personnalités du monde politique et économique italien, qu'appellent le 5 janvier 2015 les personnalités signataires d'une dénonciation des conséquences de la persistance des conflits d'intérêts dans le domaine de la santé, et plus particulièrement du médicament.Sous la houlette de la députée européenne écologiste Michèle Rivasi et du pharmacien lanceur d'alerte Serge Rader, une vingtaine de personnalités signent un appel en faveur d'une profonde réforme de la politique du médicament en France. Elles militent pour la "construction d'un mur parfaitement étanche entre les intérêts privés et la décision publique dans le domaine de la santé", source potentielle de 10 Md€ d'économies.