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"L’outil pour aider les gouvernements dans les négociations sur la route de Paris" remplit trois missions "cruciales" pour Thomas Spencer, directeur du programme climat de l’Iddri qui publie jeudi 30 juillet 2015 une analyse du nouveau texte de négociation produit le 24 juillet par les deux coprésidents du groupe de travail sur l’accord de Paris (lire sur AEF). Dans sa chronique, il souligne que le document consolide les dispositions de base et faisant l’objet d’un consensus qui devraient apparaître dans le futur accord sur le climat de Paris ; qu’il met l’accent sur la "poignée" de points de divergence qui pourraient nécessiter une orientation politique ; et qu’il donne aux parties un "menu structuré" permettant d’étoffer les grandes lignes de l’accord tel qu’il apparaît dans la partie I du texte des deux coprésidents.
Le Kenya et les îles Marshall publient, respectivement le 24 et le 21 juillet 2015, leur contribution nationale en vue de la COP 21 de Paris, qui doit aboutir au mois de décembre à un nouvel accord contraignant sur le climat. L’État africain se fixe l’objectif de réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à son scénario "business as usual", qui prévoit un montant d’émissions de 143 millions de tonnes équivalent CO2. Le Kenya insiste en outre sur l’importance des émissions historiques des pays développés et sur son besoin de financement pour s’adapter au dérèglement climatique. Les îles Marshall, premier État insulaire à publier sa contribution, souhaitent atteindre une réduction des émissions de GES de 32 % en 2025 par rapport aux niveau de 2010. À ce jour, 49 parties sur 196 ont publié leur INDC sur le site de la Ccnucc.
L’équipe française des négociations sur le climat se félicite de la "percée" des discussions à la fin de la consultation informelle ministérielle organisée lundi 20 et mardi 21 juillet 2015 à Paris, rassemblant une quarantaine de délégations étrangères. L’ambassadrice climat Laurence Tubiana se réjouit des progrès réalisés sur deux points : la reconnaissance que l’accord devant être trouvé à Paris en décembre sera durable et la mise en place d’un mécanisme de relèvement régulier de l’ambition, avec un rendez-vous tous les 5 ans. "On sent une évolution tout à fait notable des participants, sans distinction, dans une dynamique très positive sur des questions qui divisent", salue-t-elle, précisant que "tout n’est pas réglé, […] ce n’est que 46 pays, il faut maintenant associer les autres". Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, loue dans un communiqué "la teneur des débats".
Lors de sa dernière assemblée générale, le 22 juin, l’Ires a choisi deconfier sa présidence à Fabrice Coquelin, membre de son bureau depuis2014 où il a durant un an exercé la fonction de secrétaire puis celle de trésorier depuis 2015. Lui-même comme les autres membres dubureau ont été élus pour un mandat de deux ans.