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Le lieutenant-colonel Jean-Hugues Matelly va démissionner de la gendarmerie nationale, indique ce dernier à AEF, confirmant une information publiée sur le blog Secret défense du journal L’Opinion, lundi 27 juillet 2015. "Mon départ est prévu pour février 2016", déclare le lieutenant-colonel, qui va également passer la main au sein de l’association GendXXI. "Je reste membre de l’association, mais je ne veux plus avoir le poste de dirigeant, précise-t-il. J’estime qu’il faut laisser de nouveaux visages apparaître", ajoutant que parmi les gendarmes, "certains sont crispés à l’idée que je sois sur le devant de la scène".
"Saisie, notamment par mes soins il y a bientôt cinq ans, la Cour européenne des droits de l’homme aura l’occasion, dans deux arrêts rendus jeudi 2 octobre 2014, de statuer sur la liberté d’association - et donc d’expression collective - des gendarmes et militaires français", indique le lieutenant-colonel Jean-Hugues Matelly sur son compte Facebook, mardi 30 septembre 2014. "C’est à l’ensemble des militaires d’active", mais également à leurs familles, leurs "aînés sous les armes" et aux réservistes qu’il "appartiendra de bâtir [...] de nouveaux modèles d’expression, participant du débat d’idée absolument nécessaire à toute démocratie digne de ce nom", estime le gendarme. Jean-Hugues Matelly demande, depuis plusieurs années, une "réelle liberté d’association des militaires".
La direction générale de la gendarmerie nationale prend acte, mercredi 12 janvier 2011, de l'arrêt du Conseil d'État, rendu « à la requête de Jean-Hugues Matelly, et qui a été notifié au Premier ministre et au ministre de la Défense » (AEF Sécurité globale n°251104). Conformément à cet arrêt, le chef d'escadron sera donc « réintégré au sein de la gendarmerie nationale », précise la DGGN dans un communiqué. Elle souligne cependant qu'une « nouvelle procédure disciplinaire sera engagée à raison de la faute commise par M. Matelly ». L'autorité disciplinaire de la gendarmerie dispose, en effet, « ainsi que le relève expressément le Conseil d'État » d'un « éventail de sanctions, 'notamment de la possibilité de prendre une mesure de retrait d'emploi allant jusqu'à douze mois' », précise-t-elle.