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La commission des Affaires sociales du Sénat a adopté mercredi 15 juillet 2015 un rapport d’information sur le système de retraites, réalisé pour la Mecss par le sénateur UDI Gérard Roche (Haute-Loire). Ce rapport recommande un relèvement des bornes d’âge de départ à la retraite pour équilibrer financièrement, à moyen et long terme, le système de retraites - ce sans augmenter les cotisations des actifs. Suivant ces conclusions, la commission "préconise de poursuivre, à raison de 5 mois supplémentaires par an, le relèvement progressif en cours de l’âge légal de départ en retraite au-delà du 1er janvier 2017, date à laquelle il atteindra 62 ans pour la génération née en 1955. Il passerait ainsi à 62 ans et 5 mois en 2018, puis 62 ans et 10 mois en 2019, avec l’ambition de parvenir à 64 ans en 2024."
Le Comité de suivi des retraites, présidé par Yannick Moreau, a remis le 13 juillet 2015 à Manuel Valls, Premier ministre, son second avis sur les hypothèses d’évolution du système des retraites. Comme lors du précédent avis, en juillet 2014, le comité n’émet pas de recommandations particulières sur les projections retenues et le pilotage du système, estimant que "la situation et les perspectives du système de retraites ne s’éloignent pas de façon significative des objectifs définis par la loi." Le comité pointe en revanche les inconnues liées à l’avenir des régimes complémentaires, et insiste sur la nécessité d’aboutir à un accord, dans le cadre des négociations Agirc-Arrco, d’ici la fin de l’année 2015.
Le report de l’âge de départ à la retraite fait toujours débat au sein de la population française. Mais, d’après les résultats de l’enquête 2015 du Cercle de l’épargne publiée ce mercredi 24 juin 2015, 51 % des actifs seraient prêts à accepter de travailler jusqu’à 65 ans pour avoir une meilleure retraite contre 49 % qui ne le souhaitent pas. Une position qui tient sans doute à la crainte de ne pas disposer de revenus suffisants à la retraite : plus de quatre actifs sur cinq estiment que leur pension sera insuffisante.