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Les partenaires sociaux européens (CES côté syndical, BusinessEurope, UEAPME et CEEP côté patronal) ont défini, au mois de juillet 2015, leur programme de travail triennal 2015-2017, baptisé "partenariat pour la croissance inclusive et l’emploi". Ils ont notamment décidé d’ouvrir une négociation sur le vieillissement actif. Parmi les sujets qui feront l’objet de discussions entre partenaires sociaux, figurent en outre la conciliation entre vie personnelle et professionnelle et les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, ou encore le développement des compétences de manière à répondre aux besoins des économies numériques.
La Commission européenne l’avait annoncé en novembre 2014 : à défaut d’accord entre le Parlement européen et le Conseil de l’Union avant fin juin 2015, elle retirerait sa proposition de directive sur le congé maternité, dans l’impasse depuis sept ans. C’est désormais officiel, le Conseil de l’UE ayant "conclu à l’absence de perspective de progrès" sur le sujet, selon un communiqué de la Commission daté du 1er juillet 2015. "La Commission va maintenant formellement confirmer au Parlement européen et au Conseil son intention de procéder au retrait" de cette proposition, "et proposera de nouvelles initiatives pour atteindre les objectifs". Le texte, qui visait à améliorer la santé et la protection des femmes salariées enceintes, accouchantes ou allaitantes, prévoyait notamment d’allonger le congé de maternité à 18 semaines, contre 14 actuellement (lire sur AEF).
Au cours d'un débat d’orientation qui s’est tenu mardi 9 juin, le collège des commissaires de l'Union européenne a fixé les grands axes de son programme en matière sociale, rapporte le site d'informations Planet Labor. La Commission prévoit notamment de travailler sur un socle de droits minimum en matière de protection sociale "pour éviter la course au moins disant" et "améliorer la convergence sociale", ou encore de proposer un paquet "mobilité" sur le détachement des travailleurs et la coordination des politiques de sécurité sociale des États membres. Elle travaille à l’évaluation des différentes options pour une révision des règles sur le temps de travail, la santé et sécurité au travail et prévoit de présenter des textes en 2016.
Selon une publication d'Eurostat, le montant des salaires minima mensuels nationaux dans l’Union européenne variait au 1er janvier 2015 entre 184 euros en Bulgarie et 1 923 euros au Luxembourg, soit une variation de 1 à 10. Le Smic français, qui s'établit à 1 458 euros brut mensuels, est similaire aux salaires minima pratiqués en Irlande (1 462) ou désormais en Allemagne (1 473). En revanche un salarié roumain payé au minimum national ne touche que 218 euros, et un Lituanien 300 euros. Toutefois, après ajustement des disparités de pouvoir d’achat, l’écart entre les États membres se réduit à une variation allant de 1 à 4. Au 1er janvier 2015, 22 des 28 États membres de l’UE appliquaient un salaire minimum national. Parmi eux, dix États appliquaient un salaire minimum inférieur à 500 euros, cinq étaient dans une fourchette comprise entre 500 et 1 000 euros, et sept dépassaient 1 000 euros.
Les salariés français sont plus mécontents au travail que leurs homologues européens, si l’on en croit un sondage Edenred-Ipsos dont les résultats sont publiés mardi 20 mai 2014