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La comparaison des valeurs médianes des quatre indicateurs (1) retenus pour l'enquête AEF sur les comptes financiers 2014 des universités (résultat, fonds de roulement, trésorerie et CAF) montre des situations contrastées selon la dominante disciplinaire. Ainsi, par exemple, ce sont les universités à dominante droit-éco et à dominante scientifique et/ou santé qui dégagent les résultats les plus importants, mais les fonds de roulement et la trésorerie des universités scientifiques et/ou médicales sont les plus faibles. Par ailleurs, alors que la Curif revendique un traitement particulier des universités de recherche, un focus sur ces établissements montre que leur résultat médian est plus important que celui de l’ensemble des universités mais que leur fonds de roulement est inférieur. Deux graphiques permettent de visualiser ces comparatifs.
mise à jour le 17/07
AEF publie une enquête sur les comptes financiers 2014 des universités sous la forme de plusieurs dépêches et infographies. Il en ressort que leur situation s’améliore globalement entre 2013 et 2014, si l’on se fie à l’évolution de quatre indicateurs : le résultat, le fonds de roulement, la trésorerie et la CAF (lire la dépêche sur la méthodologie de l’enquête). Ainsi, par exemple, on constate que 24 universités ont un résultat supérieur à 3 M€ en 2014 et que 7 sont en déficit (dont 3 en double déficit), contre 11 en 2013 (lire sur AEF). Quant au fonds de roulement, son niveau moyen en nombre de jours de fonctionnement augmente. 19 universités étaient en dessous du seuil de 30 jours et 17 autres étaient au-delà de 60 jours. S’agissant de la trésorerie, en progression également, 9 universités étaient en dessous du seuil de 30 jours et 13 autres au-delà de 90 jours.
« La recherche française ne peut, seule parmi ses homologues des grands pays européens, continuer à ignorer les coûts indirects et ne couvrir, dans les financements sur projets, que les coûts directs. » Telle est la conclusion d'un séminaire de la Curif (Coordination des universités de recherche intensive françaises), organisé mercredi 16 novembre 2011 à Paris, « avec le parrainage de la CPU (Conférences des présidents d'université) », sur « les ressources des établissements dans le cadre des financements affectés de recherche (ANR, investissements d'avenir, Europe, etc.) » (AEF n°227734). « Cette pratique ne fait pas apparaître le vrai coût de la recherche », affirme la Curif dans une « synthèse » diffusée le 18 novembre. « Elle entraîne des transferts cachés et l'impossibilité pour les établissements de présenter des budgets sincères et en équilibre, puisque de 30 % à 60 % des coûts des projets sont cachés et n'apparaissent que vers la fin de la réalisation du projet, mettant ainsi en danger le budget des établissements et obérant le financement récurrent des laboratoires et des équipements. »
« Le financement sur projet et les succès dans le cadre des investissements d'avenir risquent d'appauvrir inexorablement les établissements », s'inquiète la Curif (Coordination des universités de recherche intensive françaises), jeudi 30 juin 2011. En effet, « tous ces financements sont affectés et audités, a posteriori, de façon excessivement restrictive par les organismes gestionnaires des programmes qui n'acceptent que des dépenses très directement liées à l'exécution du projet. Ne sont alors pas pris en compte l'infrastructure (amortissement, nettoyage, sécurité...), les fluides, la gestion, la documentation, les difficultés et les coûts induits par le recrutement de personnel non permanent. »
La Curif (Coordination des universités de recherche intensive françaises) estime que Sympa, le système de répartition des moyens à la performance et à l'activité, « doit être modifié pour instituer un équilibre 50-50 entre la recherche et la formation » car « rien ne justifie le déséquilibre actuel 47-53 », déclare-t-elle dans un communiqué diffusé lundi 21 janvier 2010. Cette modification doit également « prendre en compte la charge de formation des thésards » ainsi que « la place indispensable des Biatoss (bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers de service et de santé) en recherche, du moins en sciences et médecine », précise-t-elle.
La Curif (Coordination des universités de recherche intensive françaises), réunie le 16 avril 2009, « réaffirme son exigence de modification du système d'allocation des moyens Sympa pour prendre en compte les charges réelles des universités de recherche intensive », indique-t-elle le 5 mai 2009.