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En Île-de-France, près d’un tiers des lycéens exerce une activité rémunérée, selon une étude du Bureau de sociologie appliquée présentée le 1er juillet 2015 lors d’un forum régional de lutte contre le décrochage scolaire. Ils travaillent pour se payer le permis de conduire, les vacances, ou parce qu’ils n’ont pas le choix. "Sans salaire, je suis à la rue", explique une lycéenne interrogée dans le cadre de cette étude. S’il n’est pas cause de décrochage scolaire, le travail rémunéré a "un impact sur le redoublement" de certains lycéens, rapporte Boris Teruel du Bureau de sociologie appliquée. L'Île-de-France prépare une nouvelle convention permettant de définir le cadre de la politique de lutte contre le décrochage en lien avec les plates-formes de suivi et d’appui aux décrocheurs. Par ailleurs, les projets menés au niveau européen permettent au décrocheur de "raccrocher avec lui-même".
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Créer un "observatoire - conservatoire - laboratoire" des projets européens conduits pour lutter contre le décrochage, telle est l’une des propositions émises par l’IFÉ, dans le rapport "lutte contre le décrochage scolaire - étude de projets européens", publié fin juin 2015 par l’agence "Erasmus+ France Éducation et Formation". Il propose également de développer un réseau d’acteurs de projets européens et de maintenir des projets à budget modérés. Mais le rapport souligne une "faiblesse sur l’évaluation" des projets. Pour l’IFÉ, "il serait nécessaire que l’évaluation soit un véritable objet de travail co-construit avec tous les partenaires, à penser dès la conception".
Le bureau du Cnefop a examiné mardi 2 juin 2015 un "protocole d’accord entre l’ARF et l’État concernant la prise en charge des jeunes sortants du système de formation initiale sans un diplôme national ou une certification professionnelle". Il porte sur la coordination et la mise en œuvre des actions de prise en charge des jeunes décrocheurs, confiées aux régions par la loi du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle. Ce protocole "vise à introduire une convention type État-Région" sur la lutte contre le décrochage.
"S’orienter, c’est prendre un pari sur l’avenir", déclare la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, lors de la signature de l’accord-cadre relatif à la mise en œuvre du service public régional d’orientation tout au long de la vie, dont AEF avait eu copie (lire sur AEF). Un bilan de l’expérimentation conduite dans huit régions